
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Contribution de Michel Pontiac
14 mai 2009
Le 9 mai 2009, Michel Pontiac est intervenu dans le 6ème Congrès du PCR pour évoquer la question du transport à l’intérieur de La Réunion, et les relations avec le monde extérieur.
Liaisons intérieures
Nous allons d’abord aborder le problème des déplacements à l’intérieur de La Réunion. Nous voyons les inconvénients du tout-voiture depuis la fermeture totale du Chemin de fer en 65.
Les routes sont encombrées en permanence du matin au soir.
Des difficultés de circulation existent partout dans l’île : Saint-Pierre, Saint-Denis, Saint-Philippe, Saint-Louis et même à Cilaos.
L’embouteillage sur les routes est devenu une spécificité réunionnaise.
Certes des aménagements des axes routiers sont construits ses dernières années, par exemple la route des Tamarins, bientôt livrée.
D’autres routes doivent être construites dont la route en corniche entre Saint-Denis et La Possession, bientôt en chantier.
Des personnes comme moi dans cette salle ont connu ou connaissent encore le "train 11".
Il a existé un chemin de fer réunionnais CFR, beaucoup d’anciennes et d’anciens se souviennent encore de ces trains de marchandises reliant Saint-Benoît à Saint-Pierre en passant par Saint-Denis (Tunnel de Cap Bernard) et Le Port vers le Sud.
Les Réunionnaises et Réunionnais qui sont nés comme moi entre les années 50 et 65, nous avons assisté à la démolition de cette structure.
À cette époque, des élus, sans demander l’avis de la population, ont fait détruire cette voie de circulation extraordinaire pour privilégier le transport routier en utilisant le carburant à cette époque pas très cher.
Mais vous voyez, 40 ans plus tard, le prix exorbitant d’un litre d’essence ou de gasoil.
Rapidement le tram-train
Aujourd’hui, grâce à la Région et particulièrement à son président, nout Kamarad Paul Vergès, un grand projet de tram-train doit voir le jour dans notre pays, utilisateur d’énergie durable.
Nous avons perdu 40 ans depuis la démolition de l’ex-Chemin de Fer ; malgré quelques péripéties du tracé du tram-train actuellement, nous souhaitons tous la réalisation de ce projet. Rapidement.
Mais les plus jeunes Réunionnaises et Réunionnais sont-ils prêts à rester dans cette gangrène de circulation routière encore combien de temps, voire toute leurs vies ?
Nous devons préparer l’avenir de cette jeunesse. Il faut s’en sortir.
Mais nous ne pouvons continuer à construire les routes en se privant de terrains qu’il faudrait laisser pour l’Habitat et à l’Agriculture pour satisfaire nos besoins alimentaires.
La population réunionnaise connaît une démographie encore importante.
Eh bien, nous sommes sur une île, donc il faut rêver pour s’en sortir. Allons travailler sur la mer.
La Réunion est une île baignée par la mer, eh bien, trouvons des moyens de locomotion par voie maritime.
Certes des cyclones et des fortes houles se déchainent quelquefois, ses désagréments de la nature ne durent pas toute l’année.
Alors trouvons des moyens de locomotion pour relier les villes du littoral réunionnais entre elles par la mer.
Relations avec le monde
Bien que des lignes régulières nous relient à la France ; à l’Europe et aux pays limitrophes (zone Océan Indien), nous devons nous ouvrir au monde et nous devons lancer des pistes de liaisons aériennes avec des coûts moins chers.
Le billet d’avion est encore trop cher pour nous sortir de cet isolement.
Des centaines de milliers de Réunionnais ont quitté La Réunion pour travailler en France, ou ailleurs. Beaucoup sont à l’étranger.
Cette diaspora doit garder un contact avec leur île d’origine, nous devons rechercher une solution afin de les contacter facilement avec les moyens de communication modernes.
Nous parlons de la zone la Zone Océan Indien : nous représentons l’Europe et la France dans l’OI, nous devons trouver des solutions touristiques aux pays voisins avec des moyens d’accès moins contraignants.
Les formalités de séjour des pays de la zone doivent être revues.
Par exemple, pour une personne demeurant à l’île Maurice, il faut payer un timbre de 45 euros, pour une validité de 15 jours.
De plus, l’original du certificat d’hébergement doit être expédié à la personne arrivant à La Réunion.
La Réunion, terre française isolée de l’océan Indien, doit trouver des solutions rapides pour pouvoir aller à la rencontre des autres pays du monde.
Nous formulons un souhait : que ces rêvent se réalisent rapidement.
Chers amis, chers camarades, avec notre parti, nous vivons 3 jours intenses en cette année 2009.
J’ai été très heureux d’avoir pu apporter mon humble contribution à cette assemblée.
Je suis fier d’être un militant de ce grand Parti Réunionnais.
Vive le 6ème Congrès !
Vive La Réunion !
Demain
Simone Biedinger : une politique des déplacements durable
8 et 10 mai 2009
Deux numéros exceptionnels de "Témoignages"
Le 8 et le 10 mai, "Témoignages" est sorti exceptionnellement un jour férié et un dimanche. Cela a été possible grâce à l’investissement de toute une équipe, et en particulier les monteurs, l’imprimeur, les travailleurs de l’imprimerie et la Rédaction.
Mais sans l’investissement des militants qui ont pris la responsabilité de diffuser ces journaux, ce travail n’aurait pu être concrétisé. Alors, toutes nos félicitations et tous nos remerciements à toutes celles et à tous ceux qui se sont investis sur tous les plans pour que "Témoignages" puisse pleinement participer à cet événement et être exact au rendez-vous de l’Histoire.
Il reste encore quelques exemplaires de ces numéros exceptionnels, n’hésitez pas à nous contacter au 0262-55-21-21.
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