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Un scrutin serré annoncé pour le second tour, l’extrême droite proche du pouvoir
12 avril 2022, par
Le premier tour, on choisit ; le deuxième tour, on élimine. Le peuple a voté. A l’annonce des résultats du premier tour, la plupart des candidats ont appelé directement ou implicitement à voter pour Emmanuel Macron, le 24 avril prochain. En effet, le risque d’une victoire de l’extrême droite étant bien réel, le front républicain est donc la stratégie pour empêcher cette possibilité. Mais de quel front républicain parle-t-on ?
Le risque de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en France est la principale raison de la naissance de différents fronts. Suite à la tentative de coup d’État à Paris le 6 février 1934, un Front populaire s’était constitué. Il rassemblait des partis qui étaient auparavant des adversaires : PC, SFIO et Radicaux. Deux ans plus tard, le Front populaire remportait les élections législatives et allait appliquer un programme de Front populaire.
Mais en 1940, l’extrême droite est arrivée légalement au pouvoir, suite au vote du Parlement accordant les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. L’extrême droite s’empressa de détruire la République, qu’elle surnommait « la gueuse ». La Résistance intérieure et les armées alliées chassèrent l’extrême droite du pouvoir en 1944, à Paris, au prix de 350 000 morts. Il fallait alors tout reconstruire, et veiller à ce que plus jamais l’extrême droite ne puisse revenir à la tête de la France.
Un front républicain issu de la lutte armée s’était alors constitué, avec comme objectif l’application du programme du Conseil National de la Résistance. Parti Communiste, gaullistes et SFIO votèrent des textes qui donnèrent à la France une des législations sociales les plus avancées au monde. C’est durant cette courte période de 1945 à 1947 que les habitants des colonies de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de La Réunion devinrent en droit égaux aux citoyens de l’ancienne métropole, avec l’abolition du statut colonial au profit de celui de département français. Cette loi fut votée à l’unanimité du Front républicain.
Au cours des années 1980, l’extrême droite est de nouveau redevenue fréquentable, avec un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale entre 1986 et 1988. En 1981, pour empêcher l’élection de Paul Vergès, les socialistes n’ont pas hésité à faire élire Jean Fontaine qui apporta au Front National, son premier Député. Pendant ce temps, la différence de durée des mandats des députés et du président de la République, d’une part, et la capacité du chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale d’autre part, ont donné naissance à une opposition entre la majorité présidentielle et celle de l’Assemblée nationale entre 1986 et 1988, 1993 et 1995, ainsi qu’entre 1997 et 2002. Pour que majorités présidentielle et parlementaire soient en concordance, deux mesures furent décidées.
1- une réforme constitutionnelle a aligné la durée du mandat du président de la République sur celle des députés : 5 ans.
2- les législatives de 2002 ont été repoussées un mois après la présidentielle accentuant ainsi le rôle prépondérant du Président sur l’Assemblée nationale.
Mais lors du premier tour du scrutin présidentiel en avril 2002, le président sortant Jacques Chirac est arrivé en tête avec moins de 20 % des suffrages, et le candidat de l’extrême droite était en seconde position, devançant le Premier ministre sortant, Lionel Jospin. Cette situation a débouché sur un appel à la constitution d’un Front républicain pour battre l’extrême droite. Au second tour, Jacques Chirac fut réélu avec plus de 80 % des voix. La mouvance de Jacques Chirac remporta les législatives. Le gouvernement mena alors une politique issue du programme du candidat Chirac qui avait fait moins de 20 % des voix au premier tour, mais pas un programme de Front républicain prenant en compte la nouvelle réalité.
En 2017, l’extrême droite est de nouveau arrivée en seconde position au premier tour de la présidentielle devançant de 1,3 point son poursuivant. Le candidat arrivé en tête, Emmanuel Macron, avait obtenu 24 % des suffrages. Là encore, un appel au Front républicain fut lancé. Le second tour fut plus serré qu’en 2002, avec 66 % des suffrages pour Emmanuel Macron, contre 34 % pour la candidate d’extrême droite. Un mois plus tard, le parti créé par Emmanuel Macron remportait les législatives. Au cours des 5 années suivantes, le gouvernement a appliqué un programme correspondant à celui défendu par un candidat qui avait eu moins du quart des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle, et qui n’était pas un programme de Front républicain correspondant aux attentes de 66 % des électeurs du second tour.
Ce 10 avril, le même cas de figure se pose. Le président sortant arrive en tête avec 28 % des suffrages, l’extrême droite suit à 24 %. Dès l’annonce des résultats, la plupart des candidats éliminés au premier tour ont appelé directement ou implicitement à voter pour le président sortant. Mais mis à part le « barrage à l’extrême droite », quel est le contenu de ces appels au Front républicain ?
Dans son discours au soir du premier tour, le président sortant a fait part de sa volonté de tendre la main aux candidats battus. Il a peu de réserve de voix. Face à la menace d’une victoire réelle de l’extrême droite, le Front républicain aura-t-il un contenu économique, social et politique conforme aux différentes tendances qui le composent de facto ? En outre, le Président sortant ne peut plus faire un 3e mandat. Agiter l’épouvantail de l’extrême droite est insuffisant pour ramener aux urnes les déçus du premier tour ainsi que les abstentionnistes.
M.M.
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