Yvan Dejean hier à Réunion Première

Propositions pour surmonter la crise économique, sociale, environnementale, et démocratique

14 octobre 2014

Invité hier sur Réunion Première, Yvan Dejean a présenté quelques orientations du PCR pour l’immédiat et les prochaines échéances électorales pour surmonter la crise économique, sociale, environnementale et démocratique. Face aux inégalités de revenus, il a annoncé une proposition d’indemnité de vie chère pour tous, il a rappelé la responsabilité de la Région dans la crise de la continuité territoriale et enfin a souligné qu’il ne suffit pas de démarrer le chantier de la route en mer pour le rendre irréversible.

Yvan Dejean secrétaire général du Parti communiste réunionnais.

Yvan Dejean était hier l’invité de l’émission politique hebdomadaire de Réunion Première Radio, Devant La Réunion, animée par Sophie Person. La rencontre a débuté par un commentaire des sondages publiés dans le « JIR » de jeudi ainsi que de l’opinion générale des Réunionnais vis-à-vis des responsables politiques. Un climat de défiance ne peut être nié, et pour Yvan Dejean, c’est la preuve d’une crise économique, sociale, environnementale et démocratique.

Le secrétaire général du Parti communiste réunionnais a tout d’abord expliqué que le PCR a vocation à être présent partout d’une manière ou d’une autre. Ce sera également valable pour les prochaines élections départementales, où les alliances se feront sur la base d’un projet pour répondre aux attentes de la population, a-t-il précisé.
Il a donné comme exemple le problème de la vie chère.
« L’État considère que la vie est chère à La Réunion, il verse à ses agents une indemnité de vie chère », a-t-il dit. « Si l’État reconnaît que la vie est chère, nous disons qu’elle est chère pour tout le monde ».

Il a ajouté qu’ « une des orientations du PCR est de poser le problème de manière sereine et de dire nous demandons une indemnité de vie chère pour tous, pour les bas revenus, pour les petites retraites, pour les revenus sociaux ». Cette indemnité serait financée par l’État, car c’est l’État qui a refusé l’égalité entre Réunionnais.
Sur la question de la continuité territoriale, Yvan Dejean a d’abord estimé qu’elle n’existe pas à La Réunion si l’on se réfère à la Corse. L’État verse 187 millions d’euros pour 250.000 habitants là-bas, entre 10 et 11 millions pour 850.000 personnes ici. « Le compte n’y est pas ».
Le responsable du PCR rappelle que sous la mandature de Paul Vergès, la Région avait refusé de cautionner ce dispositif avec ses fonds propres. Une autre solution avait été proposée, c’était l’Airbus A380 de 800 passagers. Il aurait permis un billet à 300 euros pour aller en France, et à 300 euros pour venir de France à La Réunion, soit une baisse de 30% du prix. « Si le projet n’avait pas capoté, nous n’en serions pas là ».

Le dernier point était relatif au projet de route en mer.
Tout d’abord, Yvan Dejean a averti sur l’impact de l’abandon de l’écotaxe en France. Tous les contrats des différents prestataires avaient été signés, et les installations étaient posées, mais l’État a stoppé le projet. De quoi faire réfléchir ceux qui pensent qu’il suffit de lancer le projet de route en mer pour le rendre irréversible.
Il a conclu en précisant qu’en cas de victoire aux régionales, il sera demandé une expertise financière sur le projet, car c’est le seul de cette importance de la République à en avoir été exempté.

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