L’AGS doit payer : Après le vote unanime de la motion par les élus de la Région

Qu’attend donc le groupe Objectif Réunion du Conseil général pour adopter la même position que le groupe UMP du Conseil régional ?

2 février 2010, par Manuel Marchal

Un événement considérable a marqué l’assemblée plénière de la Région vendredi dernier : une motion demandant à l’AGS de verser les indemnités aux anciens salariés de l’ARAST a été adoptée à l’unanimité des votants. Parmi les votants figurent les élus du groupe UMP et apparentés. Qu’attendent les élus de l’opposition du Conseil général pour suivre l’exemple de leurs grands frères de la Région ?

Voici un extrait de la motion votée vendredi par les conseillers régionaux : « Le Conseil régional (…) considère que la saisine de juridictions saisies de ce conflit ne doit en aucun cas se traduire par le non versement des indemnités dues aux ex-salariés de l’ARAST, que dans l’attente d’une décision de justice définitive, le Droit s’applique dans l’intérêt des salariés licenciés et conformément aux règles ordinaires en vigueur en matière de licenciement, demande par conséquent que l’AGS verse sans délai les indemnités aux travailleurs licenciés, nonobstant les procédures engagées ».
Cette motion a été adoptée à l’unanimité des votants vendredi, et parmi les votants figurent les membres du groupe UMP et apparentés.
Elle est un soutien de poids au combat mené depuis le 27 novembre par les ex-salariés de l’ARAST afin de recevoir les indemnités de licenciement dues à la suite de la liquidation judiciaire de leur ex-employeur. Dès le prononcé de la liquidation judiciaire, une rumeur faisait état de possibles difficultés de trésorerie de l’assurance des salaires, l’AGS. Mais cette rumeur a été démentie lors d’une conférence de presse tenue par l’AGS.
Dès le prononcé du jugement, tout le monde a pu aussi constater qu’au lieu de demander des explications à leurs anciens gérants, ou d’interpeller l’AGS pour le versement immédiat des indemnités, les salariés en pleine détresse ont été orientés vers le Conseil général qui n’est ni l’employeur, ni le responsable du versement des indemnités.
Mais au fil des jours, la vérité a peu à peu émergé. Et c’est maintenant clairement le droit qui s’impose.
Ainsi donc, rien ne s’oppose à un versement sans délai des indemnités dues aux salariés par l’AGS. C’est d’une telle évidence que même les conseillers régionaux du groupe UMP ont adopté une motion dans ce sens avec les autres conseillers régionaux. Désormais, les regards se tournent vers le groupe Objectif Réunion du Conseil général. Qu’attendent donc ces élus pour mettre en cohérence leur point de vue avec leurs grands frères du groupe UMP du Conseil régional ? Pourquoi tardent-il à faire une déclaration publique demandant à l’AGS de verser sans délai les indemnités aux travailleurs licenciés à la suite de la liquidation de l’ARAST ?

M.M.

Didier Robert

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