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Un Budget 2011 contre l’intérêt général de La Réunion
6 octobre 2010, par
Marie-Luce Penchard, ministre de l’Outre-mer, est intervenue hier dans le ’JIR’ et le ’Quotidien’ pour présenter le Budget 2011. La ministre affirme que l’Outre-mer participera à « l’effort national demandé ». Autrement dit, les Réunionnais subissent déjà les conséquences de nombreux retards liés à l’incapacité des gouvernements de prendre des mesures adaptées à notre situation, mais en plus nous devrons payer pour boucher le trou creusé depuis trois ans par la politique du gouvernement.
Le 21 septembre 2007, soit trois mois après l’installation du gouvernement, François Fillon, Premier ministre, affirme « être à la tête d’un État qui est en situation de faillite ». C’était il y a trois ans, au moment où la crise des subprimes, qui allait devenir la crise financière puis économique, ne touchait que les États-Unis. Mais une telle déclaration survenait deux mois après que le gouvernement ait fait adopter par le Parlement la loi créant le "bouclier fiscal" et le "paquet fiscal". Par cette décision dans la droite ligne du programme présidentiel, le gouvernement privait l’État d’au moins 15 milliards d’euros par an.
Ainsi en 2009, l’État a dû rendre plus de 42 millions d’euros à 1.162 contribuables, ce qui démontre que cette mesure soulage grandement les plus nantis de leur contribution à l’effort national. Dans le même temps, le gouvernement s’est lancé dans une politique de sévère restriction à l’encontre des services publics. Il a d’abord saisi l’opportunité de la décentralisation pour faire des économies sur le dos des collectivités territoriales. Mais il a surtout déclenché un vaste plan de réduction des effectifs dans la fonction publique. Depuis trois ans, 100.000 postes ont été supprimés, ce qui fait de la France un des leaders européens dans ce domaine. Ce sont 100.000 travailleurs que l’État ne paie plus, mais ce sont surtout 100.000 emplois en moins, et donc 100.000 rentrées fiscales de moins.
Cadeaux aux riches maintenus coûte que coûte
Le résultat de cette politique ne s’est pas fait attendre. Le déficit public jusqu’alors contenu sous la barre des 3% a dépassé allègrement cette limite à partir de 2008, soit bien avant que la crise économique fasse pleinement ressentir ses effets.
Chacun ne peut qu’être extrêmement surpris du manque total d’anticipation de ce gouvernement dans ces choix budgétaires. Alors que la crise a commencé à ralentir l’économie, privant donc l’État de recettes fiscales, le gouvernement a persisté dans l’application de son idéologie ultralibérale. Coûte que coûte, les cadeaux fiscaux ont été maintenus, ainsi que la dégradation progressive des services publics, et l’augmentation continue du nombre de médicaments déremboursés.
D’autres pays ont fait des choix politiques différents, qui se sont traduits par un déficit moins élevé, voire par une véritable relance de l’économie grâce à des investissements très importants. Tel n’a pas été la voie choisie par ce gouvernement.
Depuis janvier dernier, il a annoncé son objectif de ramener le déficit public en dessous de 3% du PIB. Et pour cela, il doit économiser 100 milliards d’euros.
Le gouvernement présente donc un budget entrant dans cette nouvelle stratégie, avec des répercussions pour l’Outre-mer.
Pour le budget, c’est contre La Réunion
Or, chacun sait qu’à La Réunion en particulier, la situation sociale est bien plus grave qu’en France. C’est le résultat de décennies de non-développement. Au lieu de créer les conditions du développement en mettant en œuvre une véritable politique de lutte contre le chômage, contre l’habitat insalubre et contre la vie chère, les gouvernements qui se sont succédé à Paris n’ont pas pris les décisions adaptées à la situation de notre île.
Le résultat, ce sont les indicateurs dramatiques tels que près de 140.000 inscrits à Pôle Emploi, près de 120.000 illettrés, des dizaines de milliers de familles mal-logées, et un coût de la vie 50% plus cher que dans le pays où sont calculés les montants des minima sociaux.
C’est donc aux habitants de la région la plus touchée par la crise que le gouvernement dit qu’ils ne peuvent « se soustraire de l’effort national demandé ». Cela veut donc dire que c’est aux Réunionnais de payer les conséquences des cadeaux faits par le gouvernement aux plus riches et d’un manque d’anticipation dans la gestion de l’État.
Devant une telle injustice, un parlementaire réunionnais n’a qu’un seul choix possible : voter contre ce projet de budget.
Manuel Marchal
80 millions d’euros du gouvernement pour une compagnie pétrolière des Antilles
Dans le "JIR" d’hier, la ministre de l’Outre-mer annonce 1,4 million d’euros pour les Universités de La Réunion et d’Antilles-Guyane, ainsi que le maintien de 35 millions d’euros du Plan de relance.
Mais à côté de cela, un projet de décret prévoit le versement à une société pétrolière d’une provision de 80 millions d’euros à titre d’indemnisation. La Société anonyme de raffinerie des Antilles touche ce pactole parce qu’elle a réussi à obtenir du gouvernement qu’il reconnaisse qu’elle a perdu de l’argent quand la mobilisation populaire a empêché toute augmentation des prix des carburants.
D’ailleurs, pour justifier cette mesure, la ministre fait une déclaration qui prend le contre-pied de tous les rapports officiels depuis près de 2 ans : « On a voulu faire croire aux Ultramarins qu’ils ont payé trop cher leur carburant pendant de longues années… ».
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