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31 mars 2004
Les Français se sont prononcés clairement, dimanche dernier, contre les réformes engagées par le gouvernement. Ils ont sanctionné les réformes en elles-mêmes, tout autant que la manière dont celles-ci ont été conduites. La question qui se pose donc aujourd’hui est de savoir comment le gouvernement - et Jacques Chirac - travailleront sur ces réformes, essentiellement sur les réformes sociales.
Si pour l’instant aucune déclaration présidentielle n’a été faite, quelques indices permettent de supposer que tant le président de la République que le Premier ministre - aussitôt reconduit après sa démission - n’influeront qu’à la marge les réformes engagées.
Comme cette déclaration de François Baroin, le porte-parole de l’UMP, rapportée par le journal “Les Échos” : "Nous avons un calendrier, nos objectifs doivent être inchangés, nous ne pouvons faire autrement".
Trois jours avant le deuxième tour, Jean-François Mattéi, le ministre de la Santé, affirmait que le calendrier de la réforme serait maintenu. Le "document d’orientation" devrait être rendu fin avril, les "négociations" devraient se dérouler entre mai et mi-juin, et les discussion au Parlement devraient être achevées au plus tard le 14 juillet.
Selon les déclarations parues dans la presse nationale, il semblerait que la seule modification prévue porte sur.... le calendrier. C’est ce qu’expliquait aux “Échos” le député UMP Yves Bur : "Cela paraît très difficile de tout boucler d’ici à l’été".
Position confirmée par un autre UMP, Bernard Accoyer, vice-président du groupe à l’Assemblée nationale : "Nous ne pouvons pas reculer vu l’ampleur des déficits, mais il faudra plus privilégier l’échange et le débat national, pour que le constat soit partagé par les Français, avant de donner nos orientations".
Le fond ne serait donc pas touché, ce seraient les mêmes “remèdes” qui vont être employés : hausse de la CSG, hausse de la CRDS, taxation de la feuille de soin et de la boîte de médicament etc.
La forme, elle, pourrait évoluer : d’une part à cause du départ éventuel du ministre Jean-François Mattéi, en cas de remaniement d’autre part, en légiférant par ordonnances, comme il l’avait envisagé, le gouvernement prendrait l’énorme risque de faire descendre dans la rue des milliers et des milliers d’assurés sociaux. Et d’exclus des systèmes de protection sociale.
Le dossier est tout aussi brûlant. Qualifiée de "priorité" par le gouvernement - surtout après la débâcle de dimanche -, cette question sera un test important pour le gouvernement : va-t-il entendre les syndicats et associations d’exclus ? Ou va-t-il continuer à répondre aux exigences du MEDEF ?
Peut-on raisonnablement croire que ce sont ces mêmes syndicats qui ont jeté dans la plus grande des précarités des milliers et des milliers de personnes, exclues de l’allocation spécifique de solidarité, comme le lançait un sénateur -maire, dimanche soir ?
Le gouvernement va-t-il maintenir le volet, contenu dans son projet de loi, visant à renforcer les méthodes de contrôle de celles et ceux qui sont indemnisés par les ASSEDIC ?
Le gouvernement va-t-il revenir à une politique plus sociale, en remettant à leur niveau ancien les montants destinés à financer ce que l’on appelle l’emploi dit aidé ? Va-t-il emboîter le pas aux propositions contenues dans le rapport Virville ? Lequel, même s’il contenait des dispositions de nature à casser toute protection du travailleur, était bien en deçà de ce que le MEDEF proposait ?
D. B.
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