
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
7 décembre 2012
« C’est seulement lorsque ceux d’en bas ne veulent plus et que ceux d’en haut ne peuvent plus continuer à vivre à l’ancienne manière » que le changement radical-révolutionnaire devient possible, écrivait Lénine il y a un peu moins d’un siècle.
Un horizon bien lointain à La Réunion : si les conflits sociaux se multiplient, signes d’un éveil progressif des forces du travail, la masse des chômeurs entend peu les acteurs traditionnels. On ne pense pas hausse des revenus, créolisation des cadres et plan de relance lorsque les huissiers débarquent ou que l’on craint de devoir faire dormir ses enfants avec pour tout repas un verre lo sukré…
Les plus défavorisés comptent sur leurs propres forces : ce furent les évènements de février dernier. Evènements politiques, car sous-tendus par la question politique du travail. En témoigne, la peine de prison ferme infligée à un jeune « émeutier » étang-saléen, pour avoir crié « na pi kontra » au Tribunal qui voulait qu’il s’excuse pour une poubelle brûlée… Contrats : c’est aujourd’hui l’horizon de ceux qui se mobilisent : jeunes, emplois verts... La précarité est souvent perçue comme une fatalité. Cela n’a pas empêché nombre de jeunes que nous avons rencontrés de ressentir comme une victoire le déblocage en catastrophe des contrats après les mobilisations de février. Et nombre d’entre eux, ne nous le cachons pas, ont élu les candidats du Président qui annonçait un regain de contrats aidés.
Les contrats d’avenir arrivent, à grands coups de communication. C’est un dispositif insuffisant, précaire, incomplet. Mais il procède néanmoins d’une mobilisation sociale et électorale de la population. Faut-il la rejeter en bloc, au risque de ne pas être compris ? Ou faut-il se battre aujourd’hui pour un nombre suffisant de contrats, replacés dans un contexte de développement durable, avec plus de sécurité, plus de transparence dans leur attribution et dans leur gestion… Cela afin de pouvoir, demain, faire entendre des mots d’ordre de rupture ?
Geoffroy Géraud Legros
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