Des banderoles toujours là hier après-midi

Qui a intérêt à insulter les élus ?

11 juillet 2009

Voici des photos prises sur un rond-point à proximité de l’aéroport de Gillot. C’est le rond-point que tous les usagers de l’aéroport utilisent pour quitter ou entrer dans les différentes aérogares.
Elles ont été installées bien en évidence pour que le Premier ministre ne puisse pas ne pas les voir. Hier après-midi, elles étaient toujours plantées bien en vue au même endroit.
La question que tout le monde se pose est la suivante : comment ces banderoles ont-elles pu rester là depuis jeudi alors que toutes les pancartes revendicatives portées par d’autres mouvements ont dû être remballées ?
L’opinion sait qu’il a été demandé aux assistants d’éducation de ranger leurs banderoles s’ils voulaient être reçus par un conseiller du Premier ministre. Hier, des transporteurs ont été reçus à la Préfecture, mais les banderoles étaient toujours là. D’où cette question : qui a intérêt à insulter les élus ?


Les transporteurs n’ont pas bloqué la Mairie du Tampon

Didier Robert a dû être soulagé. Alors qu’il a fortement contribué à la crise du BTP en refusant le chantier de la rocade, un investissement de 100 millions d’euros, il n’a pas été bloqué hier dans le bâtiment de la mairie.
Joël Mongin était pourtant hier au Tampon, mais il a descendu de son rutilant 4x4 pour participer aux États-généraux !
Cela montre que le blocage de la Région n’avait rien à voir avec les problèmes économiques des transporteurs, mais était la conséquence d’un comportement dictatorial de patrons qui refusent le résultat d’une élection. L’Histoire apprend qu’au Chili, l’installation de la dictature a été favorisée par un mouvement de déstabilisation lancé par les transporteurs. Certains patrons et leurs amis veulent-ils que les Réunionnais n’aient plus le droit de choisir démocratiquement leurs élus ?

Spécial 50 ans du PCR

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