Réactions de l’après 1er tour

25 avril 2007

• Clémentine Autain, adjointe (app. PCF) au maire de Paris :

« Nos divisions conduisent à l’impasse »

La gauche radicale a pris une casserole d’eau chaude sur la tête. Pendant cette campagne, elle n’a pas réussi à imposer ses thématiques, à être crédible, à créer la surprise. Après l’espoir des collectifs antilibéraux, nos divisions nous ont affaiblis : elles conduisent à l’impasse. La sonnette d’alarme a été tirée dimanche soir. C’est une leçon pour l’avenir. Nous devons nous rassembler autour d’un projet rénové, clairement antilibéral, écologiste et féministe qui allie luttes sociales et alternatives.

• Jacques Perreux, Directeur de cabinet de José Bové :

« Retrouver le chemin de l’unité »

Nous sommes en situation de faiblesse. Le pouvoir d’attraction qu’aurait eu une gauche rassemblée n’a pas pu jouer à fond. Il va donc falloir se mobiliser et retrouver le chemin de l’unité.
Nous devons nous rassembler, nous, membres de la gauche antilibérale. (...) Par contre, nous ne ferons pas de meetings communs avec le PS en raison de l’incompatibilité de nos programmes.

• Jean-Marc Ayrault, Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale

« Nous n’allons pas faire de combinaisons, ni d’alliances dans les couloirs »

Les deux candidats vainqueurs du premier tour veulent transformer la France, même si leur approche est différente. Avec Nicolas Sarkozy, c’est « je décide et les Français exécutent », alors qu’avec Ségolène Royal, c’est le dialogue qui prime. (...)
Le second tour, c’est une autre élection. Nous repartons à zéro. Nous n’allons pas faire de combinaisons, ni d’alliances dans les couloirs.
Nous allons appeler à un rassemblement autour du pacte de solidarité de Ségolène Royal de tous ceux qui veulent transformer la France en écoutant les Français, en favorisant la cohésion sociale. Et ce, contre la politique dure de Nicolas Sarkozy.

(Source : “20 minutes” du 24/04/07)


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