Le président de la République aux Martiniquais

« Recréer les conditions de la confiance »

19 février 2010

Après sa visite à Haïti, le président de la République est intervenu hier à Fort-de-France pour donner le calendrier de la réforme institutionnelle pour la Martinique et la Guyane, et de quelques mesures décidées lors du Conseil interministériel sur l’Outre-mer.

Avant de quitter la Martinique et avant de se rendre en Guyane, le chef de l’État a prononcé un premier discours sur l’évolution institutionnelle. Le 24 janvier dernier, les électeurs de la Martinique et la Guyane s’étaient en effet prononcés à une large majorité pour une fusion de la Région et du Département.
Hier à Fort de France, le président de la République a donné des éléments de calendrier : un projet de loi statutaire déposé fin 2010, un vote au premier semestre 2011 et une mise en place de la collectivité unique peut être avant 2014. Cette « organisation moderne et nouvelle » serait dotée des compétences de la Région et du Département, auxquelles s’ajouteraient des habilitations législatives dont la durée pourrait coïncider avec celle du mandat des futurs conseillers territoriaux.
Il est ensuite revenu sur la contribution des Antillais à l’aide internationale en faveur des victimes du tremblement de terre à Haïti. Dans ce cadre, « vos jeunes, parlant le créole » sont « un atout exceptionnel ».
Nicolas Sarkozy a dévoilé le calendrier de l’application de 4 mesures décidées le 6 novembre dernier lors du Conseil interministériel sur l’Outre-mer. Début mai : le dépôt d’un texte de loi visant à lutter contre les monopoles. Prochainement des instructions pour créer un GIR de la concurrence. Dans 9 semaines : la nomination d’un commissaire au développement endogène. Et dans les semaines qui viennent, la nomination du sous-préfet à la cohésion sociale. En Martinique, ce poste sera pourvu par une Martiniquaise.
Le président de la République a dit qu’« il faut que l’on responsabilise les Martiniquais », et que les cadres A de la fonction publique soient, à compétence égale, en priorité des Martiniquais.
Il a poursuivi son intervention sur la nécessité de « recréer la confiance » en prenant des rendez-vous, en concluant des accord. Et il a enfin souligné que l’Université peut être « un outil diplomatique majeur ».

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