Haute qualité éducative et soutien à la recherche réunionnaise de solutions à nos défis

Régionales : Nouvel Avenir de La Réunion mise sur la jeunesse, la formation et l’innovation

4 juin 2021, par Manuel Marchal

Co-lisitère d’Ericka Bareigts, Maya Césari a présenté les propositions de la liste Nouvel Avenir de La Réunion dans l’éducation, la formation et l’innovation. L’ancienne conseillère régionale de l’Alliance sous la présidence de Paul Vergès met en évidence la nécessité pour La Réunion d’aller vers l’excellence dans l’éducation, la formation la recherche et l’innovation. Une remise à plat de tous les dispositifs de formation s’impose, ainsi que de cibler sur des secteurs créateurs d’emploi comme l’aide à la personne et l’environnement.

« La première ambition est de faire de la haute qualité éducative un enjeu pour toutes et pour tous. Il ne peut pas y avoir de développement de La Réunion sans haute qualité éducative et sans haute qualité de la formation pour tous. C’est le levier que nous choisissons », affirme en préambule Maya Césari.
Maya Césari évoque ensuite les trois actions majeures qui seront mises en place :
C’est tout d’abord l’amélioration de la qualité des infrastructures. Dans ce domaine, la Région est compétente en matière de lycée, dont « il faut des lycées de qualité ». « Nous devons rénover les lycées actuels et les transformer en sites exemplaires en matière de développement durable, en faire de véritables lieux de vie ouverts où des personnes des quartiers puissent venir se former au numérique en dehors des heures de cours ».

« Haute qualité éducative »

Une autre proposition est de construire des micro-lycées spécialisés dans des communes qui n’ont pas d’établissement de ce type. Les métiers concernés sont notamment ceux de la mer et du tourisme.
Ce sera ensuite le partage des politiques éducatives. « Nous allons remettre en place les bases du copilotage avec l’État dans les lycées. Cela nécessite un partenariat fort avec le Rectorat, les ministères ». Maya Césari souligne que le fait qu’Ericka Bareigts soit une ancienne ministre est un atout dans ce domaine.
Il est également question de co-pilotage avec l’Université de La Réunion, afin que cet établissement soit plus ancré dans son bassin océan Indien.
Maya Cesari annonce également la mise en place d’un « Pacte d’excellence éducative » : des établissements de renommée internationale pourront intervenir à l’Université. L’objectif est de faire de La Réunion une plate-forme d’études et de recherches de premier rang au niveau international.
Enfin, la troisième action est de « retisser les liens avec la jeunesse et renforcer la formation des jeunes ». Il s’agit notamment de renforcer l’accompagnement des lycéens « en s’appuyant sur nos talents notamment sportifs, culturels ».
« Nous allons proposer de faire du Plan ordinateur portable un véritable plan utile en apportant un contenu à ce plan, tant au niveau pédagogique que culturel », ajoute-t-elle.

Développer les service d’aide à la personne et de l’environnement

Concernant la formation, « nous voulons remettre à plat les dispositifs existants », ajoute Maya Césari, « et relancer un plan de formation qui soit en adéquation avec l’emploi dans ce territoire ».
Deux secteurs sont particulièrement concernés. Tout d’abord l’aide à la personne au sens large qui comprend le tourisme ainsi que les aides à domicile, et le service à environnement. « Il ne peut y avoir de développement durable sans protection de l’environnement », rappelle Maya CesariAvec l’épidémie de dengue , il est démontré « la nécessité de nettoyer nos ravines, d’enlever tous ces déchets ». Le tri et le recyclage sont sources d’emploi.
Sur le financement de ces mesures, Maya Césari indique que les fonds régionaux, les fonds d’État et le Fonds social européen (FSE) seront mis à contribution. Elle rappelle d’ailleurs que 500 millions d’euros de FSE sont injectés dans la formation à La Réunion, et « nous voulons revoir la façon dont le FSE est utilisé compte tenu des politiques que nous voulons mener », précise-t-elle.

100 % d’énergies renouvelables réunionnaises

Pour l’innovation, Maya Césari rappelle l’importance de faire preuve d’audace. « Nous voulons des énergies 100 % renouvelables et 100 % réunionnaises ce qui n’est pas dans l’ambition du président sortant ». En matière de santé et de transports, d’importants défis sont à relever. « Pour atteindre l’objetif de zéro déchet, nous aurons besoin de toute l’énergie de la recherche et de l’innovation ».
Le levier financier sera un fonds européen géré par la Région Réunion : le FEDER.
La liste conduite par Ericka Bareigts propose d’améliorer les outils et les accompagnements pour les porteurs de projet. La transparence sera de mise quant aux porteurs et aux projets soutenus. Des partenariat avec des établissements bancaires comme la BPI sont également envisagés.
« Nous allons favoriser les partenariats entre le monde économique et le monde de l’éducation, de la recherche et de la formation au travers d’appels à projet où il sera nécessaire de travailler ensemble », poursuit Maya Césari qui cite comme exemple un partenariat entre une unité de recherche et une TPE.
Pour mener à bien ce programme, Ericka Bareigts compte s’appuyer sur la diaspora réunionnaise. Ceux qui souhaiteront contribuer au développement du pays depuis leur lieu de résidence seront encouragés à le faire. Un dispositif visant à favoriser le retour au pays « des savoirs et savoirs-faire réunionnais, ceux et celles qui souhaitent revenir à La Réunion ».

M.M.

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