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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Emmanuel Macron et la place de La Réunion dans l’axe indo-pacifique
25 octobre 2019, par
Le discours du président de la République mercredi à Saint-Denis a mis en évidence le manque de moyens à la disposition des Réunionnais pour gérer leurs relations avec les peuples voisins.
Dans son discours prononcé mercredi soir au Parc des expositions de Saint-Denis, le président de la République a posé un cadre de coopération dans notre région. Il a énuméré une série d’actions possibles. Sur ce catalogue, il est possible encore d’ajouter une liste. Mais se pose forcément la question des moyens décisionnels accordés aux Réunionnais dans ce cadre, à qui la France interdit de passer des accords de coopération avec les pays voisins.
En effet, les actions de coopération institutionnelle engageant La Réunion sont toujours la prérogative de Paris. La France a même créé un poste d’ambassadeur de France à la coopération régionale, qui n’est même pas basé à La Réunion mais qui a son bureau à Paris. Cet ambassadeur a pour fonction de décliner la politique mise en œuvre par Paris dans notre région, sans y associer les Réunionnais. Le symbole de cette dérive est la disparition de La Réunion dans le texte de la déclaration finale du sommet des chefs d’État de la Commission de l’océan Indien en 2014 à Moroni. C’est la France qui a pris sa place, alors que c’est un pays de l’hémisphère Nord, bordé par l’océan Atlantique et la mer Méditerrannée, mais surtout pas par l’océan Indien.
Sous le précédent gouvernement, il y avait la mise en avant de la France de l’océan Indien, cette fois il est question d’archipel de France et d’axe indo-pacifique. A chaque fois, les Réunionnais ne sont même pas au minimum associés à l’élaboration de cette stratégie alors qu’elle engage leur avenir.
Au sujet de l’axe indo-pacifique, force est de constater qu’une des conséquence sera de pousser à la productivité. C’est une nouvelle fois la mise en avant de la concurrence entre les travailleurs, dans un contexte d’abattement des frontières avec les accords validés par la France et imposés aux Réunionnais.
Ceci a lieu paradoxalement au moment même où le président de la République dit vouloir aller vers plus de décentralisation et de déconcentration au travers du concept de différenciation appliqué aux collectivités territoriales. Pour La Réunion, cela doit signifier plus de compétences dans le domaine des relations avec les Etats de notre région, et donc la capacité déléguée aux Réunionnais de signer des accords avec leurs voisins. Cette proposition peut s’inscrire dans un plan de développement global et cohérent, élaboré par les Réunionnais et base de la négociation de nouvelles relations avec la France dans le cadre de la République.
M.M.
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