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Marie-Luce Penchard, nouvelle secrétaire d’État à l’Outre-mer
25 juin 2009, par
Lors de sa campagne électorale, dans son discours sur l’Outre-mer le 13 juillet 2007 et dans la lettre de mission adressée au ministère de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Nicolas Sarkozy avait dit faire de l’Outre-mer une priorité. Deux ans plus tard, le remaniement ministériel apparaît comme une volonté de remettre de l’ordre dans le désordre. La conclusion des États généraux de l’Outre-mer approche.
Le développement endogène, c’est le concept que le président de la République souhaite proposer pour tenter de régler les problèmes structurels rencontrés depuis des décennies par les peuples de l’Outre-mer. En attendant la mise en œuvre de cet objectif, il propose une loi-programme chargée de régler des questions à plus court terme. Alors que la loi Girardin existe et a été votée jusqu’en 2017. C’est Christian Estrosi qui est chargé de mener ce chantier. Mais ce dernier est davantage préoccupé par la campagne des élections municipales à Nice. Il réussit à se faire élire maire de Nice, mais la loi-programme est encore loin d’être votée.
Après les Municipales, c’est Yves Jégo qui reprend le flambeau. Mais pour ce responsable de l’UMP, ses préoccupations principales se situent plutôt du côté des Régionales en Île-de-France, où c’est la lutte avec Roger Karoutchi et Valérie Pécresse, deux autres ministres, pour la désignation de la tête de liste UMP.
Deux ans pour voter une loi-programme
Le résultat pour l’Outre-mer, c’est la présentation d’un projet de loi qui arrive à faire l’unanimité contre lui. Yves Jégo est chahuté par les élus et le patronat guadeloupéens en mai 2008 lors de sa visite. Les Guadeloupéens n’hésitent pas à lui écrire pour lui dire en substance : « garder votre argent, nous gardons la loi Girardin ». En juin 2008 à La Réunion, les collectivités et les acteurs économiques ont rédigé une plate-forme de contre-propositions.
Les amendements apportés par le gouvernement n’ont pas convaincu le patronat, qui est pourtant un relais traditionnel du gouvernement outre-mer.
C’est dans ce climat que se déclenche en novembre 2008 un mouvement social outre-mer. Tout part de La Réunion avec la question des prix des carburants, puis le mouvement s’étend en Guyane où l’union de la population, des élus et des entreprises permet une baisse de 50 centimes sans intervention des collectivités locales. Puis en Guadeloupe, les revendications s’étendent aux préoccupations de toute la société : prix, minima sociaux et salaires. Le mouvement revient à La Réunion où l’union du COSPAR et de la population permet des baisses de prix sur plus de 250 produits, le gel des loyers et la promesse d’une augmentation de salaires selon un accord signé entre l’Intersyndicale et le MEDEF.
C’est seulement au moment de la crise qu’aura lieu le débat parlementaire sur la loi-programme. Soit près de deux ans après l’élection de Nicolas Sarkozy.
Mais ce texte est éclipsé par l’annonce par Nicolas Sarkozy des États-généraux. Le président de la République rappelle son objectif, le développement endogène s’appuyant sur l’autonomie économique, et l’adaptation de la gouvernance. La concertation doit recueillir des propositions dans tout l’Outre-mer, qui seront ensuite présentées à un Conseil interministériel. Ce dernier aura la charge de déterminer les conditions d’application des propositions.
Le coût de la crise
Plus que le retard pris dans la mise en place de changements dans l’organisation économique de l’Outre-mer, c’est la gestion désastreuse de la crise venue de la lutte contre la vie chère qui explique le remaniement ministériel outre-mer. Lors de cette crise, on a vu un ministre et son représentant à La Réunion s’attaquer à une institution de la République : le Conseil régional. Un tel affrontement, c’était du jamais vu dans l’Histoire de la République.
Les institutions de la République sont des partenaires, et toutes doivent être respectées, et elles doivent l’être encore plus de la part d’un fonctionnaire qui doit servir l’intérêt de la République, et non pas une manière personnelle et particulière de traiter les problèmes.
Cette gestion de la crise a un coût économique, politique et budgétaire énorme que personne n’a évolué précisément, et qui continue à entraver l’activité. Elle a débouché sur la création du RSTA qui retarde de trois ans l’application du RSA, alors que le RSA a pour objectif de donner les moyens aux plus pauvres de sortir de la misère.
Deux ans après l’élection présidentielle, les objectifs affichés sont loin d’être atteints. C’est probablement pour tenter de remédier à ce désordre que le président de la République a choisi de changer de ministre. Et c’est un nouveau secrétaire d’État qui est nommé alors que tout l’Outre-mer est sollicité pour faire part de propositions pour sortir de la crise. Des propositions qui déboucheront sur un Conseil interministériel présidé par Nicolas Sarkozy.
M.M.
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