Retrouvailles

Rencontre entre le PCG, le PCM et le PCR à la Fête de l’Humanité

18 septembre 2017, par Manuel Marchal

La Fête de l’Humanité est un carrefour des luttes et des solidarités. C’est là que se retrouvent les organisations progressistes qui proposent une alternative au système dominant qui produit d’intolérables injustices. Cette édition 2017 a été marquée par les retrouvailles entre les Partis communistes de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion.

Georges Silande (PCM), Fernand Papaya (secrétaire du PCM et directeur de Justice), Yvan Dejean (porte-parole du PCR), Maurice Gironcel (secrétaire général du PCR), Félix Flémin (secrétaire général du PCG) et Michel Branchy (rédacteur en chef de Justice) devant le stand du PCR et de Témoignages à la Fête de l’Humanité.

Cette année 2017 de la Fête de l’Humanité restera comme l’édition des retrouvailles entre le Parti communiste guadeloupéen, le Parti communiste martiniquais et le Parti communiste réunionnais. Cette rencontre s’est tenue samedi dans le stand de Justice, l’organe central du Parti communiste martiniquais. Les délégations des différents partis étaient composées de Felix Flémin (secrétaire général du PCG), Michel Branchy (rédacteur en chef de Justice), Fernand Papaya (secrétaire à l’organisation du PCM et directeur de Justice), Georges Silande (PCM), Maurice Gironcel (secrétaire général du PCR) et Yvan Dejean (porte-parole du PCR).

Cette rencontre a permis à chacun d’exposer l’analyse de la situation de son pays. Force est de constater que si les situations peuvent être différentes, notamment sur le plan de la démographie, de nombreux points communs existent. Aussi bien en Guadeloupe, qu’en Martinique et qu’à La Réunion, les peuples doivent en effet faire face aux effets d’une politique menée par un même pouvoir, et qui n’a pas conduit au développement.

Ainsi les indicateurs sociaux montrent l’échec des politiques menées depuis des décennies, quel que soit la couleur politique du gouvernement en place à Paris.

À cette crise sociale s’ajoute la dimension environnementale. Le changement climatique amène une hausse du niveau de la mer ce qui concerne les habitants de nos îles. Le cyclone Irma a également rappelé combien nos pays sont vulnérables à ce type de catastrophe aux conséquences humaines et matérielles dramatiques. S’y ajoute pour la Guadeloupe et la Martinique la sismicité et les coûts considérables que nécessite la protection face à la menace des tremblements de terre.

Cet échange de vue a marqué une reprise de contact entre les participants de la Convention de Morne Rouge en 1971. Elle souligne la convergence des luttes face à une situation néo-coloniale.

M.M.

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