Rendre la région Sud plus attractive

27 janvier 2007

C’est l’objectif que s’est fixé le collectif pour le développement de la micro région sud. Lors sa dernière conférence de presse, le mouvement, représenté par Krishna Damour, a tenu à donner sa position sur différents sujets d’actualité tels que le tram-train et le péage.

Conscient de l’effort considérable de l’État, le collectif salue le protocole d’accord signé dernièrement à Matignon entre l’État et la Région Réunion concernant le tram-train et la route du littoral. « En effet, ce sont deux dossiers majeurs pour la Réunion et c’est une issue favorable pour l’ensemble de la population », souligne Krishna Damour.

« Oui au péage »

« Si on ne met pas en place le péage, il y aura une augmentation des taxes sur les carburants, affirme le porte-parole du collectif, et cette hausse sera supportée par l’ensemble des automobilistes ». Or, c’est justement ce que dénonce le mouvement. Selon eux, le financement de la route du littoral se fera avec l’État, la Région et péage ou augmentation des taxes sur les carburants.
Alors il serait plus équitable, pour le collectif, que ce soit les usagers de la route du littoral qui paient et non l’ensemble des automobilistes. « Le péage permettrait de ne pas prendre tous les Réunionnais en otage ».

« Oui au tram-train dans le Sud »

Le tram-train est un très bon choix alternatif aux voitures, il permet de renouer avec la responsabilité écologique que chacun de nous a. C’est pourquoi, le collectif pour le développement du Sud est en colère car certains maires du Sud ne souhaitent pas que ce tram-train passe sur leur commune. En effet, « le Tampon et St Louis ne veulent pas et la Civis ne s’exprime pas clairement », regrette le collectif. Il faut donc mettre de côté les étiquettes politiques et s’unir pour faire avancer le Sud. « Où sont les projets dans le Sud ? S’interroge le collectif, il est nécessaire que chacun prenne ses responsabilités et cela passe par le retrait du leur veto contre le projet tram-train dans le Sud ».
Mais il est vrai que le tram-train ne suffit pas, il est nécessaire, à côté de cela, de mettre en place un réseau de bus performant, souligne le mouvement.

Sophie Périabe


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