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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Tir de barrage contre la dépense publique
17 janvier 2006
L’objectif d’austérité fixé à la Sécu est incompatible avec le financement des retraites et la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
« Impossible » à tenir, a réagi la présidente de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, Danièle Karniewicz, à l’annonce par Dominique de Villepin de son intention de limiter à 1% la hausse des dépenses de Sécurité sociale.
L’arrivée à l’âge de la retraite, à partir de cette année, des générations nombreuses du baby-boom rend cet objectif tout simplement irréaliste, sachant que « les dépenses (de retraite) vont augmenter de 20% en volume entre 2003 et 2010 », a-t-elle souligné. « Ce sont des générations en partance maintenant et on ne peut pas comprimer ces dépenses. »
Une hausse inéluctable
Outre le phénomène du papy-boom, l’allongement de l’espérance de vie et son corollaire, la dépendance, entraînent une hausse inéluctable des besoins de financement de la protection sociale.
Régime de retraite, assurance-maladie, mais aussi l’État et les collectivités locales, qui financent notamment l’allocation personnalisée autonomie (APA), sont directement concernés. Les soumettre à la norme d’austérité voulue par Dominique de Villepin reviendrait à les empêcher de répondre à une demande sociale qui, dans ces domaines du troisième et du quatrième âge, se fait déjà très pressante et, dans les prochaines années, va croître de façon quasi exponentielle.
« Pas d’équivalent dans le passé »
Un rapport récent de la très officielle Cour des comptes a montré combien le « défi médical, social et financier » de la prise en charge des personnes âgées dépendantes est « largement sous-estimé ».
Cette population va connaître, d’ici 2040, une augmentation « qui n’a pas eu d’équivalent dans le passé », atteignant alors 1,22 million, moitié plus qu’en 2000.
Aide à domicile, santé, hébergement en maisons de retraite... Les déficits sont déjà criants, comme l’a révélé la canicule de 2003. À l’avenir, le coût des différentes modalités de prise en charge de la dépendance va exploser.
Des enjeux financiers importants
Exemple, l’APA, allocation universelle créée en 2002 et qui a connu une « montée en charge beaucoup plus rapide et forte que prévu » (911.000 bénéficiaires au 30 septembre 2005, à domicile et en établissement) : le gouvernement Raffarin n’a trouvé d’autre solution pour la financer que d’en durcir les conditions d’octroi et de supprimer un jour férié.
Selon la Cour des comptes, cette prestation devrait coûter 6 milliards d’euros en 2020, « soit une augmentation de 64% par rapport à 2004 ». « Pour l’assurance maladie et les personnes elles-mêmes, les enjeux financiers sont supérieurs à ceux de l’APA » : les coûts supplémentaires seraient de 3 à 4,7 milliards d’euros par an pour la première, et de 1,6 à 2,7 milliards d’euros pour les résidents en établissements à l’horizon 2020.
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