“Rififi” à Saint-André

Revenons à l’essentiel : le personnel communal

26 février 2005

(page 7)

La caricature du fils gentil s’opposant au père en colère, c’est du cinéma. Pour Yvon Virapin et Eric Fruteau, tous deux conseillers municipaux de l’opposition à Saint-André, le “rififi” raconté jeudi par nos confrères du “JIR” ne mérite pas grande attention. Lorsqu’on les questionne, tous deux répondent spontanément... sur le sort réservé au personnel municipal. Le véritable problème à résoudre, comme ils l’ont déjà souligné en conseil.
Lorsque le maire a présenté mercredi les orientations budgétaires, Yvon Virapin a répondu "catalogue de bonnes intentions". "C’est en contradiction avec ce qui se passe sur le terrain", argumente l’élu de l’Alliance. "On a besoin de personnel accompagnant dans les écoles ; la restauration scolaire fonctionne mal en raison du manque de personnel".
Eric Fruteau insiste sur "le problème du personnel communal, (qui) ne date pas d’aujourd’hui. Il est exploité depuis trente ans par la majorité, surtout le petit personnel menacé, harcelé et trimbalé d’un endroit à l’autre. Aujourd’hui, c’est le petit personnel qui paie, celui qui reçoit des salaires de misère et vit dans la précarité".

" Le père et le fils sont responsables "

Le “rififi” évoqué par nos confrères avait éclaté mercredi lors d’une réunion entre maires adjoints : les élus de l’opposition n’en ont donc pas été témoins. Selon le récit d’un cadre municipal, le différend est apparu à propos du personnel communal, lorsque le fils Jean-Marie a reproché à son père de prendre des décisions unilatérales.
Yvon Virapin renchérit : "le père Virapoullé agit en dictateur. Et le fils a découvert une autre facette de son père, qui se comporte en dictateur même vis-à-vis de ses adjoints. Ce n’est pas nouveau ; même avec son fils, quatrième adjoint, il reste dictateur".
Eric Fruteau revient très vite à l’essentiel : "le fils appartient à la majorité municipale et a toujours approuvé les décisions. Le père et le fils sont responsables de la politique municipale. Et le problème du personnel n’est pas une petite affaire".

Nastassia


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