Roland Robert a mis l’accent sur la gravité de ce problème, qui frappe fortement la jeunesse réunionnaise et il a déclaré qu’il « comprend les jeunes qui manifestent pour pouvoir travailler » . En même temps, il a rappelé que le respect du droit à l’emploi des Réunionnais relève de la responsabilité de l’État et donc du gouvernement.

C’est pourquoi, lorsqu’avec ses collègues de l’Association des Maires de La Réunion il a rencontré la ministre porte-parole du gouvernement samedi matin, les représentants des communes réunionnaises ont fait des propositions à Najat Vallaud-Belkacem. Ils ont insisté sur le fait qu’il leur sera impossible de répondre aux demandes de contrats aidés si leur nombre attribué par l’État diminue et si les charges financières des communes augmentent.

L’élu communiste a déclaré hier soir que la ministre a écouté avec attention les critiques et les demandes des maires. Elle leur a dit que ce message sera transmis au gouvernement et que celui-ci enverra une réponse par l’intermédiaire du préfet.

En tout cas, pour Roland Robert, « face à la gravité de la situation, le gouvernement sera amené à décider quelles sont ses priorités et peut-être on aura satisfaction ». « Il faut diminuer les charges des communes, car les maires ne peuvent pas être des amortisseurs de la crise sociale » .

En effet, celle-ci est très grave et les communes n’ont pas les moyens d’y faire face ; cela relève de la responsabilité du gouvernement. « C’est pourquoi nous attendons la réponse du gouvernement à nos propositions pour des emplois en nombre suffisant », a déclaré le président de l’Association des Maires de La Réunion.