Visite de Nicolas Bonin, secrétaire national du MRC délégué à la jeunesse

« S’inscrire dans une logique de création d’emplois »

3 septembre 2004

Si elle revêt un caractère personnel, la visite à La Réunion de Nicolas Bonin, secrétaire national du Mouvement républicain et citoyen (MRC), délégué à la jeunesse, s’inscrit également dans le cadre des relations entre les instances nationales du MRC et ses représentations.

Une visite qui s’inscrit également dans le cadre de la préparation du congrès du mouvement au cours duquel seront renouvelées les instances de décision, qu’elles soient nationales ou locales. "Avec la mise en place de comités là où nous sommes présents", ajoute Pascal Basse qui évoque la création d’un secrétariat aux Outre-Mers. Bien comprendre "aux Outre-Mers" car, précise Pascal Basse, nous ne sommes plus dans la configuration de l’Outre-mer tel qu’on se le présentait il y a vingt ans et il faut envisager une nouvelle façon d’aborder les relations avec cet Outre-mer. En même temps, le MRC se fixe pour objectif de réconcilier les citoyens avec la politique...
"Le MRC a traversé une période difficile. On a voulu nous faire payer l’échec de la gauche aux présidentielles. On a voulu nous détruire politiquement mais dans le même temps, on récupérait nos idées...". Quoi qu’il en soit, poursuit Nicolas Bonin, cette traversée du désert fut malgré tout propice à la réflexion, avec la création des Jeunesses citoyennes qui ont eues leur première élue en la personne de la Saint-Pierroise Christine Soupramanien, vice-présidente du Conseil régional de La Réunion avec la liste de l’Alliance. "Une femme jeune, dynamique, tout un symbole" estime Nicolas Bonin.
S’exprimant sur l’actualité réunionnaise qu’il découvre, le secrétaire national du MRC évoquait la notion de "préférence régionale" qui, avoue-t-il "m’a fait peur au début, car en tant que républicain, je suis bien entendu opposé à toute forme de discrimination. Cela dit, il me semble qu’avec le fort taux de chômage que connaît La Réunion, il faut s’inscrire dans une logique de création d’emplois et non pas se cantonner à se répartir la pénurie...". Quant aux solutions pour développer le pays,"il faut des positions et des solutions locales et les Réunionnais sont les plus à même de le faire", estime Nicolas Bonin.
Autre point abordé par ce dernier : l’Europe. L’Europe, oui, mais pas cette Europe qui masque la mondialisation libérale, qui impose aux gens ce qu’ils n’ont jamais voulu. Pas non plus de cette Europe avec des élus qui viennent dire ensuite à la population : "C’est pas moi, c’est l’Europe. Il faut mettre un coup d’arrêt à cette dérive avec tout ce que cela suppose de menaces sur le secteur public" estime Nicolas Bonin.

S. D.


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