Élections municipales

Saint-André : échos de pré-campagne

26 novembre 2013

Voici quelques échos sur l’actualité politique à Saint-André.

Les déboires du clan Fruteau avec le vocabulaire

Déjà bien sonné avec le coup de boomerang du mot « Familiocratie » dont il abreuvait sans compter ses adversaires, et qui lui est revenu en pleine figure, le clan Fruteau se retrouve une nouvelle fois en délicatesse avec le vocabulaire. Suite au numéro du grand Guignol constitué par l’élection à la candidature de Madame, son comité de soutien annonce triomphalement dans un tract son plébiscite par les adhérents du PLR. Pourtant, tous les lycéens, dont le couple Fruteau, ont appris que le mot “plébiscite” est invariablement associé aux pratiques d’un pouvoir autoritaire, voire dictatorial, comme l’ont par exemple bien montré en France les expériences napoléoniennes du Premier et Second Empire. C’est vrai qu’en matière d’exercice du pouvoir, l’on a les références que l’on peut !...

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La poutre dans l’œil de Serge Camatchy

Dans une conférence de presse tenue vendredi, Serge Camatchy a cru devoir allumer un contre-feu suite à la révélation publique de sa connivence avec Eric Fruteau quant aux conditions de la tenue du Conseil municipal du 15 novembre dernier, en affirmant que Joé Bédier avait eu des contacts… avec JP Virapoullé. En attendant les suites que Joé Bédier souhaite donner à ces calomnies, Serge Camatchy n’a toujours pas expliqué pourquoi trois conseillers élus en 2008 sur la liste Fruteau, absents depuis des années à toutes les séances, sont réapparus comme par miracle le 15 novembre, sous l’étiquette d’“Emergence Réunion”, et ont ainsi assuré le quorum à Eric Fruteau, le patron surveillant la manœuvre à proximité immédiate de la salle du Conseil. De mauvaises langues se laissent aller à dire qu’il y aurait quelque rapport entre la bienveillance de Serge Camatchy et certaine promotion assez surprenante récemment survenue au sein du personnel communal.

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La première assemblée générale de l’UDSA à Saint-André

Très loin de ces manigances, l’UDSA a tenu sa première assemblée générale samedi après-midi 23 novembre, dans sa permanence de la rue de la Gare, sous la présidence de Joé Bédier. Plusieurs dizaines de personnes ont rapidement rempli la salle qui s’est révélée trop petite, surtout dans la perspective ultérieure du développement de la dynamique de Campagne de Joé Bédier. Il était intéressant de remarquer que, pour la plupart, les personnes présentes n’étaient pas des habituées des réunions politiques, ce qui témoigne, d’une certaine façon, de la volonté de rompre avec des pratiques de pouvoir municipal devenues insupportables. Après avoir brièvement rappelé les conditions de la création de son mouvement et de l’annonce de sa candidature, Joé Bédier s’est félicité de la rapidité avec laquelle la Section de Saint-André du PCR lui a apporté son soutien et s’est fortement engagée en sa faveur.

L’énoncé des objectifs de campagne, mais aussi de pratique politique à plus long terme par Joé Bédier justifie clairement ce soutien : la volonté de rassemblement de la population saint-andréenne, de travailler pour l’intérêt général, en équipe solidaire, le souci de proximité, de simplicité, de respect des administrés, la résolution, affirmée avec fermeté, d’intégrité et de désintéressement personnel, ce sont autant de valeurs et de principes dans lesquels les militants communistes n’ont aucun mal à se retrouver.

« Il faut maintenant s’organiser et se mettre au travail sur le terrain », a insisté Joé Bédier, si l’on veut concrétiser l’immense espoir qui s’est levé avec le mot d’ordre de rassemblement du peuple saint-andréen, pour enfin arracher le changement dont l’espoir a été si fortement déçu depuis 2008.

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