Campagne des municipales

Saint-André : Joé Bédier dénonce des « pratiques intolérables »

5 mars 2014

Candidat aux municipales à Saint-André, une des deux grandes villes de l’Est de La Réunion Joé Bédier vient de publier un communiqué dans lequel il liste toutes une série de pratique jugées « indignes de notre République ».

« Des pratiques condamnables ont cours à la mairie de Saint-André depuis plusieurs mois dans le cadre de la campagne électorale, que je veux dénoncer ici avec force et sans exclure, si elles persistent, d’utiliser toutes les voies de recours légales.

Elles sont mises en œuvre chaque jour suivant une organisation et un plan méthodique dont le but est de dissuader toute personne manifestant sous une forme ou une autre son soutien à l’adversaire.

Jugez-en : une de mes colistières, animatrice de sports dans le privé, devait participer à ce titre aux manifestations du 8 mars pour la journée de la femme. La mairie ayant découvert sa présence à mes côtés vient de décommander cette participation par un coup de fil d’un fonctionnaire agissant « sur instruction du maire ». Dans les jours précédents des « émissaires » avaient déjà tenté de la dissuader de figurer sur la liste que je conduis.

Cette affaire vient s’ajouter à toute une liste à l’actif de l’équipe du maire actuel, de lui-même et de son épouse candidate :

- annulation d’une réunion électorale à la suite de l’intervention d’un proche du maire auprès du propriétaire des lieux, dont un parent est employé municipal ; d’autres tentatives dans le même sens ;
- visites à domicile ou coups de fil à des gens repérés sur les photos publiées de mes réunions publiques, avec dans la balance toujours l’emploi d’un proche à la mairie ou à la communauté de commune que préside le maire ;
- convocations et pressions sur les employés communaux assistant à des manifestations extérieures et réunions ou supposés proches de Joé Bédier… ;
- appel dissuasif à une candidate de ma liste par une employée du bureau électoral de la mairie, qui a relevé son nom sur la demande collective d’attestations d’inscription sur la liste électorale ( démarche préalable au dépôt de liste en sous-préfecture )…

Ces faits sont graves, condamnables moralement et pénalement, recourant notamment à l’utilisation des agents et moyens municipaux formellement proscrite par le code électoral. Ils relèvent par ailleurs d’un profond mépris des électeurs et de leur liberté de citoyens et d’abus manifestes envers les employés municipaux.

A quelques jours de l’ouverture de la campagne officielle, il est temps que cessent de telles pratiques indignes de notre République et que le débat électoral s’organise autour des programmes des candidats et de leur capacité à les mettre en œuvre. C’est la ligne de conduite qui est la mienne depuis ma déclaration de candidature en octobre 2013.

Joé Bédier »

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