
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Faire face à « l’héritage lourd et alarmant »
25 avril 2008
Les élus de Saint-André tirent la sonnette d’alarme. « Il faut un plan d’urgence pour la petite enfance », disent-ils. La situation qui prévaut dans les structures d’accueil est « l’héritage lourd et alarmant » laissé par le manque d’anticipation de l’équipe municipale précédente dans les politiques d’équipement et de formation du personnel.
Les élus de Saint-André viennent d’apprendre que 2 structures sur 7 d’accueil de la petite enfance dans la commune, les Ecureuils et les Petits Poissons, ont reçu du Conseil général un avis défavorable au renouvellement de leur agrément.
Dans l’immédiat, ce sont 2 garderies accueillant l’une 42 enfants, l’autre 60, qui reçoivent la sanction de leur tutelle, laquelle retire à la commune une somme de 191.000 euros, représentant une perte nette pour la collectivité.
Cette décision fait suite à deux visites qui ont eu lieu les 26 décembre 2007 et 6 mars 2008 par les médecins de PMI du secteur. Ces visites ont mis au jour une « dégradation de l’état de ces établissements,... un manque d’hygiène, notamment au niveau de l’alimentation, avec absence de contrôle au niveau de la chaîne du froid... ».
Un autre motif est le manque de personnels diplômés dans ces structures. Se référant aux articles R. 2324-41, 42 et 43 du Code de la Santé publique, les services du Conseil général font observer qu’aux Ecureuils, pour 60 enfants accueillis pendant 52h30 par semaine, le personnel se compose d’une éducatrice et de 16 animatrices, alors que l’effectif devrait comporter « au minimum 10 personnels et demi, dont 5 diplômés et 5,5 qualifiés ».
Même chose à la garderie Les Petits poissons, qui accueille tous les jours 42 enfants encadrés par une éducatrice, une infirmière et une animatrice pour 8 enfants. Selon le Conseil général, cet effectif « devrait comporter au minimum 7,5 personnels dont 3 diplômés et 4 qualifiés ».
Cette situation est jugée « grave et alarmante » par le Maire Eric Fruteau et son équipe, confrontés à 400 demandes en instance pour une place en crèche ou en jardin d’enfant. « Il faudrait construire 10 structures », a commenté le maire de la commune.
Les nouveaux élus ne peuvent pas non plus se dire vraiment “surpris” par ce qu’ils découvrent. « Cela fait longtemps qu’on pousse, au Conseil général notamment, où nous avons voté hier encore 25.000 euros pour du matériel pédagogique et 24.200 euros pour la réhabilitation des Ecureuils », expose Eric Fruteau, pour qui « cela met en évidence le manque de volonté politique de la précédente municipalité pour aller vers un plan de formation du personnel et la mise aux normes des structures ».
La non conformité des bâtiments et le manque de qualification du personnel affecté ne datent pas d’hier, ni même de l’année dernière, et n’ont pas constitué jusqu’à présent un obstacle au renouvellement de l’agrément. Mais l’an dernier, la loi a changé et aurait dû obliger la précédente équipe à programmer une mise à niveau. Le seul acte notable a été le financement d’une étude pour la réhabilitation du bâti des Ecureuils.
Pour l’avenir, la municipalité est décidée à « mettre le paquet, avec l’aide du Conseil général et les contrats d’aide aux communes », a indiqué Viviane Soune Seyne, en charge de la Petite enfance.
A Saint-André, 99 enfants sont accueillis en crèche - 35 au Bout de chou et 64 au Fripounet - et ces 2 structures ne posent pas de problème majeur, si ce n’est qu’elles ne sont pas suffisantes et qu’il aurait fallu se préoccuper d’en faire construire d’autres.
Sur les 5 jardins d’enfants, les Petits oiseaux et le Petit Poucet sont en bon état, mais les Lutins, d’une capacité potentielle de 60 enfants, n’en accueille que 50 par manque de personnel, et elle pourrait être la prochaine structure dans le collimateur de sa tutelle. Avec 3 garderies sur 5 “hors normes”, cela fait près de 152 familles qui ont du souci à se faire pour la garde de leur enfant et qui peuvent, à bon droit, redoubler de vigilance.
Pour autant, la mairie ne veut pas jeter la pierre au personnel. « Il n’y a pas eu d’enfant malade, pas d’accident, pas d’empoisonnement... Nous ne sommes pas fondés à fermer ces structures. D’autant que tout est saturé ailleurs », commentait hier Eric Fruteau.
Pour Cendrine Peignon, élue en charge du personnel, « Saint-André a un gros problème de personnel, pas seulement pour la Petite Enfance mais singulièrement pour elle ». L’élue pointe à ce propos les carences de la précédente municipalité, mais aussi une carence dans la formation au niveau régional puisqu’« il n’existe pas, à La Réunion, de niveau Puériculture permettant d’accéder à la direction de crèche ». Au plan municipal, les élus relèvent que la Petite Enfance et le secteur social « sont porteurs d’emploi », mais qu’on ne s’est pas suffisamment soucié jusqu’ici de former le personnel rendu nécessaire par une démographie qui fait encore une large place à la jeunesse. « Les élèves de CAP Petite enfance sont envoyés en stage dans des structures dont les tuteurs/tutrices ne sont pas habilités à les recevoir » ajoute l’élue en charge du personnel.
Pour l’avenir, le maire de Saint-André a indiqué qu’il réfléchirait à une formule de « jumelage » associant l’accueil des tout petits et l’aide aux personnes âgées, puisque l’évolution démographique va aussi dans ce sens, « pour rapprocher la petite enfance de la mémoire des anciens ». La municipalité envisage également la constitution d’un « Conseil des sages ».
Pour les élus de Saint-André, le Plan d’urgence doit permettre de répondre aux besoins immédiats - en structures et en personnels formés et qualifiés - sans hypothéquer l’avenir.
P. David
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