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Deux jours après la répression
10 octobre 2009, par
Pas de procès hier matin pour les militants insultés dans la presse, cible de violences policières. La libération de toutes les personnes arrêtées mercredi par les forces spéciales du GIPN n’est que justice. Elle vient apporter l’éclairage attendu par toute l’opinion.
Mercredi matin à Saint-Louis, le GIPN investit plusieurs maisons. Les policiers commencent par tirer des coups de feu dans une porte, investir une maison et mettre en joue une famille avant de se rendre compte qu’ils se sont trompés de domicile.
Ils finissent par arrêter cinq personnes et par les transférer à Saint-Denis, loin du Sud. Deux sont relâchées le jour même mais la garde à vue se prolonge pour trois militants. Ils sont accusés d’avoir frappé des policiers. Un journal annonce même que ces faits « auraient » été confirmés par des aveux. Hier matin, rendez-vous était donné au tribunal de Saint-Pierre où devait avoir lieu un jugement en comparution immédiate.
Mais contrairement aux espoirs de ceux qui n’hésitaient pas à qualifier ces militants de « nervis », il n’y a pas eu de procès. Les trois militants sont sortis libres et ont été accueillis à Saint-Louis par leurs camarades, au premier rang desquels se trouvait Claude Hoarau.
Le réveil de vieux souvenirs
Cet événement permet à l’opinion d’avoir l’éclairage attendu sur toute cette affaire. Des Réunionnais ont été brutalement traités par des personnes dépositaires de l’autorité publique, ils ont été jetés en cellule, interrogés, prisonniers pendant des heures. Pendant ce temps, des médias n’hésitaient pas à jeter de l’huile sur le feu. Ces Réunionnais ont donc été insultés, traités de « nervis », cibles d’un langage méprisant. Quant à ceux qui se sont levés pour dénoncer les méthodes policières, ils ont eu droit à un traitement particulier de la part de plusieurs personnes qui ont la responsabilité d’informer l’opinion (voir encadré).
Voilà en tout cas un épisode qui n’est pas sans réveiller les souvenirs d’une époque où, face à la légitime demande de démocratie exprimée par le peuple, l’administration de l’époque cherchait à étouffer par la violence toute revendication, assurée d’un soutien sans faille des médias dominants.
La clarification
Dimanche dernier, les Saint-Louisiens ont soutenu l’expression du rassemblement. Ce vote a rejoint celui de la très large majorité des Réunionnais qui était appelée ce jour-là aux urnes. Le peuple a signifié la défaite de ceux qui ont entretenu à Saint-Louis un climat de violence pour tenter de dissuader les électeurs d’aller voter. Cette mobilisation de la population de Saint-Louis s’est inscrite dans un large mouvement pour le rassemblement, amplifiant la défaite de ceux qui ont misé sur la violence institutionnelle pour tenter de reprendre en 2009 ce qui avait été perdu dans les urnes en 2008.
Trois jours après des élections perdues par les partisans de l’affrontement, c’est la répression qui s’exprime à Saint-Louis. La libération des militants qui en ont été la cible apporte à l’opinion la clarification sur cette opération. Mais les actes commis mercredi à l’encontre de plusieurs familles ne sont pas réparés. Gageons que l’esprit de partenariat permettra de sortir par le haut de cette affaire.
M.M.
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