Quand des élus PCR s’autoproclament candidats…

Sainte-Suzanne : la population sanctionne le diktat des traitres

14 février 2012

Au lieu de tenir l’engagement pris, Daniel Alamélou et Yolande Pausé ont voulu imposer un diktat en s’autoproclamant candidats aux Municipales contre le Parti communiste réunionnais. La population a sanctionné le diktat des traitres qui ont défié le PCR, reste à régler la question de l’imposture d’Alamélou au Conseil général.

Solidarité avec un camarade injustement mis en cause, respect de la parole donnée et discipline, telles étaient les raisons qui ont amené plus du tiers du Conseil municipal de Sainte-Suzanne à donner leur démission pour provoquer de nouvelles élections.

En effet, en 2009, un juge avait décidé au nom du peuple de retirer tous ses mandats à Maurice Gironcel tout en reconnaissant son intégrité et son honnêteté. Les élus du groupe majoritaire de Sainte-Suzanne ont alors pris l’engagement solennel de donner au peuple le droit de trancher en dernier recours : dès que Maurice Gironcel retrouvera ses droits civiques, alors c’est la population qui ira aux urnes pour dire si elle veut poursuivre le contrat de confiance avec son maire. Pour organiser de nouvelles élections, les conseillers municipaux devaient démissionner. Mais deux ans après l’engagement, plusieurs ont décidé de ne pas le respecter, de ne pas être solidaires avec leur camarade injustement mis en cause, et de ne pas suivre la discipline du Parti qui les a fait élire.

Ces élus avaient deux chefs de file : Daniel Alamélou et Yolande Pausé. Tous deux ont mis en avant leur statut d’élus communistes pour justifier le diktat qu’ils ont imposé au Parti communiste réunionnais. L’un est conseiller général, l’autre était maire, des mandats que le PCR leur avait confiés à la suite de l’engagement de solidarité qui avait été pris.

Par un curieux renversement des valeurs, certains médias estimaient tout à fait légitime leur attitude selon le principe de la solidarité de classe : Daniel Alamélou et Yolande Pausé étaient les élus en place, Maurice Gironcel ne l’était pas. C’est tout juste si les deux traitres n’étaient pas les victimes d’une décision prise soi-disant sans concertation par les « caciques » du « canal historique du PCR ». Ce n’était plus les traitres qui défiaient les principes du PCR, c’était le PCR qui venait défier un maire et un conseiller général.

À Sainte-Suzanne les 29 janvier et 5 février, la population a sanctionné le diktat que les traitres du PCR voulaient lui imposer. Ceux qui ont défié le PCR en reniant leurs engagements ont tombé les masques, ce sont des adversaires résolus du Parti communiste réunionnais.

En effet, il n’est pas concevable qu’un communiste se mette au service des adversaires de son parti. C’est pour cela que l’imposture de Daniel Alamélou doit cesser au plus vite au Conseil général. Il n’est pas un communiste.

Parti communiste réunionnais PCRLégislatives 2012

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