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En Côte d’Ivoire
13 avril 2011, par
La capture de Laurent Gbagbo par les partisans de son rival Allassane Ouattara fait entrer la crise ivoirienne dans une phase politique et sans doute judiciaire. Elle soulève à nouveau la question de l’implication française dans les Affaires ivoiriennes.
La mise aux arrêts, avant-hier, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a apporté un épilogue à la confrontation militaire entre les partisans de ce dernier et les troupes d’Allassane Ouattara, soutenus sur le plan diplomatique par les plus grandes puissances industrielles et, sur le terrain, par les forces armées françaises. Déjà actives dans le pays depuis le lancement de l’opération “Licorne” en 2002, ces dernières ont reçu ces dernières semaines l’appoint de 700 soldats français basés dans les pays environnants. Débute, désormais, la phase politique, dont le procès d’ores et déjà annoncé par M. Ouattara pourrait être l’un des temps forts.
Qui a arrêté Laurent Gbagbo ?
Reste que de vastes zones d’ombre recouvrent encore les circonstances de l’arrestation de M. Gbagbo : après une première annonce faisant état de la capture du président ivoirien par les forces spéciales françaises, l’Etat-Major d’Allassane Ouattara et les autorités françaises ont communiqué à tout va, niant toute implication de militaires français dans l’opération.
Des dénégations fort embrouillées, dont il ressort tantôt que les miliciens de M. Ouattara ont agi seuls et tantôt que les soldats français ont « ouvert la voie » à ces derniers. Au vrai, le rôle de la France dans les confrontations qui ont suivi les élections de décembre dernier est plus que trouble et, peut-on même dire, glauque.
Paris fait son choix…
Tout, en effet, fait apparaître que M. Ouattara, ancien directeur adjoint du FMI, était bien le « candidat » que la France, suivant une pratique vieille d’un demi-siècle en Afrique occidentale, voulait voir élu à la tête de la République de Côte-d’Ivoire, en remplacement de Laurent Gbagbo. Un « placement » conforme à la défense des intérêts français qui, à l’image de l’industriel Bolloré - un proche de Nicolas Sarkozy- sont particulièrement bien implantés dans le pays, où vit de surcroît en vase clos une communauté française opulente qui compte presque 25.000 individus.
… malgré les soupçons de fraude
Les résultats du second tour du scrutin furent délivrés dans la plus grande confusion. Des observations concordantes firent en particulier état des graves irrégularités et violences commises par les militants armés de M. Ouattara dans le Nord du pays.
Des clichés montrant les dépouilles de mandataires sauvagement assassinés de Laurent Gbagbo se mirent à circuler. De surcroît, le décompte des voix annoncé par la Commission électorale indépendante excédait de 500.000 le nombre des inscrits. Malgré ces forts soupçons pesant sur la validité du scrutin et des résultats, Allassane Ouattara rejetait en bloc les propositions de recomptage des voix émises par son adversaire. Fort du soutien de la France et des grandes puissances, le challenger du président sortant se proclamait élu avec 54% des voix. De son côté, l’autorité constitutionnelle validait l’élection de Laurent Gbagbo, lui attribuant un peu plus de 51% des suffrages.
La France-Afrique est bien vivante
Le président français adopta une posture sans nuance, tonnant contre Laurent Gbagbo et menaçant ce dernier des foudres de" la Cour pénale internationale". Enfilant — comme en Libye — l’uniforme du chef des nations civilisées, Nicolas Sarkozy écartait immédiatement toute possibilité de clarification ou de médiation : Laurent Gbagbo, qui avait pourtant des raisons de contester le scrutin, était sommé de se soumettre et de se démettre par le chef de l’ancienne puissance coloniale. La guerre restait dès lors la seule issue possible. Elle eut lieu, et les armes françaises finirent par trancher le litige électoral.
Il paraît aujourd’hui évident que, dès le commencement de cette sale affaire — et sans doute même avant —, les autorités de la République avaient désigné le vainqueur de la consultation, fut-elle largement entachée de fraude. Une mentalité et des procédés qui furent longtemps l’ordinaire de l’histoire post-coloniale de l’Afrique...Une histoire que l’on s’était imaginé plus ou moins rangée au placard des barbouzeries passées. On avait tort : avec Nicolas Sarkozy, la France-Afrique est de retour.
Geoffroy Géraud-Legros
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