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Un rendez-vous du 14 mars
9 mars 2010, par
« Feu sur les projets de la Région » ! Telle est la stratégie partagée par l’UMP de Virapoullé-Robert, la tête de liste PS, Eric Magamootoo, etc. Une enquête publiée hier a fait apparaître que l’opinion réunionnaise n’est pas dupe. Désormais,le champ politique réunionnais se partage en deux : ceux qui assument la responsabilité de la Région envers le développement de La Réunion, et ceux qui la refusent.
L’émergence de la Région est l’un des mouvements les plus marquants des 25 dernières années. Trois facteurs concourent à cette montée en puissance : la décentralisation dans le cadre de la République, l’intégration à la construction européenne et la mondialisation.
Depuis les réformes de 1982 et 1983, la Région est une “collectivité de plein exercice”. Le Conseil régional a ainsi bénéficié du transfert de nombreuses compétences. A La Réunion, la réforme a véritablement fait « décoller » le développement. Pour ne citer que quelques unes de ces réalisations, notons qu’en 1983, le pays ne disposait que de deux lycées : il en compte 43 aujourd’hui. Dans le domaine des transports, la Région a partout engagé des travaux de désenclavement : la région Est a ainsi bénéficié la première d’une quatre voies. L ’Ouest a reçu la sienne il y a quelques mois : c’est la Route des Tamarins. Aujourd’hui, la Région est à la tête d’un projet global de développement. Tram-train, Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise (MCUR), développement des énergies renouvelables, co-développement régional… ce programme de développement prépare La Réunion de demain et offre la seule réponse à la crise.
La Réunion, région de l’Union européenne
Notre île compte au nombre des “Régions ultrapériphériques” (RUP) énumérées par l’article 299 du Traité de Rome de 1957, créant la Communauté européenne, devenu article 349 du Traité de Lisbonne. Le statut de RUP reconnaît les spécificités de terres que le passé colonial ou expansionniste a lié au destin de l’Europe. Le classement en RUP signifie que l’Europe prend en compte la « situation économique et sociale structurelle » de ces territoires, « qui est aggravée par leur éloignement, l’insularité, leur faible superficie, le relief et le climat difficiles, leur dépendance économique vis-à-vis d’un petit nombre de produits, facteurs dont la permanence et la combinaison nuisent gravement à leur développement ».
La région au cœur de la mondialisation
Depuis trois décennies, le monde connaît un mouvement accéléré d’intégration régionale des économies au sein de grands espaces de libre-échange : ALENA en Amérique du Nord, Mercosur en Amérique latine… Ces Accords commerciaux régionaux (ACR) reconnus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) poursuivent un même but : l’instauration d’une « concurrence libre et non faussée ». En clair : supprimer toutes les barrières douanières, fiscales, toutes les restrictions qui protégent les productions locales et entravent la libre concurrence des biens, des services et des capitaux. La Réunion est aujourd’hui en première ligne : les Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et 6 pays de la zone conclus le 31 Août dernier mettent notre île, territoire européen, face aux risques de l’ouverture des marchés des biens et services à l’horizon 2014.
Les réponses sont à La Réunion
Cette dimension européenne et mondiale de la Région augmente aussi la responsabilité de ceux qui la gouvernent. Comment répondre aux demandes de l’Europe en vue de supprimer l’octroi de mer ? Comment renégocier - toujours auprès de l’Europe- le régime des subventions, lui aussi menacé ? Comment notre économie pourrait-elle résister au choc des APE ? La réponse à ces défis ne sera pas apportée hors de La Réunion et sans l’apport des Réunionnais eux-mêmes. Négocier avec l’Europe ; construire un rapport nouveau aux Etats voisins ; partager les ressources – dont celles de la pêche ; forger des relations basées sur l’échange égal des savoir-faire et de l’intelligence peuvent offrir des solutions. Or, tout cela n’intéresse pas les candidats des grands partis ou courants nationaux. Ceux-ci n’ont rien à dire sur le devenir de la canne et du planteur qui se joue en Europe et à l’OMC. Ils n’ont rien à dire au sujet des APE, qui menacent directement les emplois dans la production et les services à La Réunion. Savent-ils seulement que la Région Réunion est en Europe, et que notre île n’est pas isolée du monde ?
Le refus de la responsabilité
Par contre, “grandes” et “petites” listes partagent une fixation contre les grands projets. Elles se déchaînent contre le Tram-train, la MCUR, et se répandent en invectives contre le Président de la Région et ses colistiers. Comment expliquer que les dirigeants de mouvances très différentes aient adopté une attitude identique ?
La réponse apparaît dans les prises de positions et les programme des uns et des autres. L’imbécillité politique des Robert et des Virapoullé, l’hostilité dogmatique d’un Michel Vergoz envers le progrès, les pitreries médiatisées d’un Magamootoo ont pour terrain commun le refus d’assumer les missions réelles de la Région. Le cas du Tram-train est exemplaire : les deux candidats UMP, Eric Magamootoo, Michel Vergoz et Cie refusent en bloc les 2 milliards et 200 millions d’euros obtenus pour ce projet et pour la Route du Littoral. En revanche, ils prétendent agir hors de la compétence de la Région, et promettent par milliers des logements qu’ils ne pourront jamais payer. Pareillement, en refusant ou en jugeant perdue d’avance la dotation ferroviaire, les UMP Robert-Virapoullé, la tête de liste PS et toutes leurs répliques montrent qu’en esprit et en conviction, ils ne sont toujours pas entrés dans l’ère de la décentralisation républicaine. Au bout du raisonnement des uns et des autres, on trouve finalement la même conclusion : c’est encore et toujours de Paris que doit venir la réponse aux problèmes réunionnais… malgré les bouffonneries régulièrement servies aux Réunionnais, des cartes de l’UMP déchirées et autres « Paris commande pa nou » . Or, si l’on en croit l’enquête “Louis Harris” publiée hier par “le Quotidien”, l’opinion réunionnaise n’est pas dupe : les attaques contre le Tram-train et la MCUR, c’est-à-dire contre la décentralisation républicaine assumée, ont finalement conforté ces projets et ceux qui les portent. Le 14 mars donne l’occasion de sanctionner ceux qui refusent d’assumer leur responsabilité envers les Réunionnais.
Geoffroy Géraud-Legros
Les insultes aussi sont importées de Paris
Ceux qui prennent pour cible les grands travaux et attaquent la prise de responsabilité régionale vont jusqu’à rechercher à Paris les porte-parole de leurs archaïsmes. En une année, les Réunionnais auront ainsi assisté à un véritable festival. Après la visite d’Eric Raoult venu insulter Huguette Bello et le PCR, Jean-Cristophe Lagarde du Nouveau Centre, “ami” de Cyrille Hamilcaro, a parcouru 10.000 km pour comparer Saint-Louis à la “Colombie” et se répandre contre Claude Hoarau. On aurait pu croire que le sommet avait été atteint, il y a quelques jours par le très vulgaire Jean-Marc Brûlé, “patron” parisien de Vincent Défaud, arrivé et reparti à La Réunion l’injure à la bouche, faisant honte à son propre parti dont il a d’ailleurs reçu un blâme. C’était sans compter sur la grossièreté Christian Estrosi, qui en plus d’infliger à l’opinion réunionnaise une litanie d’invectives et de contre-vérités, a mis les pieds dans son propre plat en contredisant ses propres déclarations précédentes. La fin de la campagne approchant, il est probable que l’ancien ministre de l’Outremer conclura ce défilé de tête brûlées. Didier Robert était-il seulement au courant des propos qu’allait tenir son “invité”, dont le discrédit rejaillit aujourd’hui sur lui ?
G G-L
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