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Il sera élu dimanche président de l’UMP
27 novembre 2004
Les responsables réunionnais de l’UMP sont d’une étonnante discrétion sur un événement qui marquera leur parti : l’élection ce dimanche d’un nouveau président. Ils attendent sans doute de voir comment évoluera le rapport de forces entre Chirac et Sarkozy pour se prononcer en faveur de celui des deux qui l’emportera.
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En dehors d’Alain Bénard qui a clairement affiché son soutien à la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, les dignitaires de l’UMP locale sont restés silencieux. Après avoir mené campagne il y a quelques mois pour Nicolas Sarkozy, Jean-Jacques Morel est resté très prudent. C’est de manière incidente qu’Ibrahim Dindar s’est dévoilé. Représentant de l’UMP au débat de Télé-Réunion sur la préférence régionale, le vice-président du Conseil général a déclaré être favorable à la formule de “discrimination positive” défendue par Nicolas Sarkozy. Il a commencé alors à se lancer dans une vive critique des positions de Jean-Pierre Raffarin et de Jacques Chirac avant de se raviser, comprenant sans doute qu’il était allé publiquement trop loin.
Or, les résultats ne font plus de doute. Non seulement la participation électorale aura augmenté - passant de 24% lors de l’élection de Juppé à 55% -, mais encore le sacre de Sarkozy est assuré.
Fidèles à l’image que l’on a d’eux, les dirigeants de la fédération réunionnaise de l’UMP attendent de voir comment les choses évoluent entre Chirac et Sarkozy pour choisir leur camp. Or, l’actuel hôte de l’Élysée pourrait être de nouveau candidat à la présidentielle de 2007. Dans le duel des prétendants, les dirigeants de l’UMP-Réunion attendent sagement de savoir qui l’emportera pour déclarer au vainqueur toute leur flamme !
Ce d’autant plus que l’image de Nicolas Sarkozy dans l’opinion commence à être ternie. Son action à la tête du ministère des Finances est étudiée, disséquée et... contestée. Dans son édition d’hier, le quotidien parisien “Libération” publie sous la signature de quatre de ses journalistes une longue étude des résultats de l’ancien locataire de Bercy. Le bilan est qualifié globalement de "mitigé".
Si, pour la politique industrielle (Alstom, Sanofi), “Libération” constate que "c’est probablement ici que le futur président de l’UMP a récolté les résultats les plus incontestables" à propos de la réforme de l’EDF et de GDF, le journal note qu’"il veut tout et son contraire". À propos de la lutte contre les délocalisations, le quotidien écrit que "la boîte à outils qu’il laisse à son successeur est ridicule".
Dans le domaine de la fiscalité, “Libération” note que des cadeaux ont été faits aux plus aisés. Rappelant que dès son installation à Bercy, Nicolas Sarkozy affirmait que "tout sera fait pour la croissance et l’emploi".
Pas question pour autant de promettre une décrue rapide du chômage ; le journal estime le résultat "peu probant : si la croissance a pris un peu de couleurs, elle le doit essentiellement à l’amélioration de la conjoncture internationale. Et surtout, elle s’est remise à flancher au troisième trimestre avec un tout petit 0,1%, qui rend très improbable l’objectif de finir l’année 2005 à 2,5%".
Au-delà de son action en tant que ministre, Nicolas Sarkozy commence à être attaqué sur le plan politique.
Un temps, une controverse qui a secoué le microcosme médiatico-politique parisien faisait de lui un des bénéficiaires de la nébuleuse affaire des frégates de Taiwan. Le futur président de l’UMP était accusé d’avoir touché l’argent de la corruption. Cela s’est avéré être un pétard mouillé.
Dernière casserole attachée à ses basques, l’information donnée par “Le Monde” datée de ce vendredi.
Le quotidien parisien écrit que Jean-Marie Le Pen a sollicité une intervention du ministre des Finances dans un dossier de redressement fiscal le concernant. “Le Monde” explique que la transaction s’est faite dans l’enceinte du Parlement européen de Strasbourg, où le leader du Front National a approché le député européen (UMP) Brice Hortefeux, proche collaborateur de Nicolas Sarkozy.
Selon “Le Monde”, "M. Le Pen semble avoir obtenu gain de cause : la procédure fiscale est actuellement réexaminée par les services fiscaux - elle pourrait prendre encore deux à trois mois. À son terme, le président du FN espère une décision favorable de M. Sarkozy, pour qui il a exprimé "une certaine considération" dans un entretien publié par “Le Parisien” dimanche du 21 novembre."
5 millions d’euros pour un congrès
Un coût qui fait jaser
Nicolas Sarkozy sera officiellement sacré président de l’UMP ce dimanche, lors du congrès du parti au Bourget, dont le coût, estimé à 5 millions d’euros, fait froncer les sourcils, même à droite.
"Je trouve que la note est un peu salée par rapport à la Guadeloupe, par exemple. 200.000 euros pour la Guadeloupe après le séisme...", a déclaré mercredi dans les couloirs de l’Assemblée nationale le député UDF Maurice Leroy, lieutenant de François Bayrou.
Le socialiste Eric Besson a estimé de son côté que le coût du congrès de l’UMP "est très excessif", et reflète "tout ce qu’a fait Nicolas Sarkozy", qui a ces derniers mois "dirigé pour 30% de Français", ne s’occupant "que des classes moyennes supérieures, voire très supérieures".
Lundi, la porte-parole du Parti socialiste, Annick Lepetit, avait, elle, évoqué "Versailles au Bourget". "Si l’on doit comparer les méthodes, on peut s’étonner des dépenses somptueuses pour le sacre de Sarkozy, au moment où l’on demande aux Français de faire des économies. Bercy a mis des moyens sans compter pour l’élection du président de l’UMP", avait-elle déclaré.
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