
Alors que la situation s’aggrave, il cherche à s’échapper
Sarkozy, principal responsable de la crise en Europe
9 novembre 2011

Le président de la République française, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande, Merkel, ont conduit l’Europe dans le déclin que l’on connait aujourd’hui. S’érigeant en président et vice-président de l’Union européenne, les deux têtes de l’exécutif franco-allemand ont décidé et imposé des mesures aux pays européens.
À aucun moment depuis le début de la crise de la dette souveraine en 2009, il n’y a l’expression et la médiatisation des choix des 27 pays membres de l’UE. Obnubilés par la communication du couple Sarkozy-Merkel, les 25 autres dirigeants européens n’ont eu qu’à se soumettre aux conditions de la France et de l’Allemagne, sous couvert d’être leurs deux plus importants pays de l’UE.
L’absence de débat au sein de l’UE
En dépit des négociations et tractations qui ont pu se dérouler entre les ministres des Finances et les chefs d’État lors des précédents sommets de l’Europe, seuls Nicolas Sarkozy et Angela Merkel apparaissent dans les médias et font des annonces sur la possible résolution de la crise. Fait marquant, à la rentrée 2011, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés pour décider de l’avenir de la Grèce, notamment le versement du second plan d’aide, annoncé le 21 juillet 2011. Cette crise et sa gestion par la France et l’Allemagne ont mis en évidence l’emprise de deux chefs d’État dans les médias et dans la prise de décision. Les 25 autres chefs d’état de l’Union européenne n’ont alors pas leurs mots à dire sur les perspectives économiques de la zone et pour certains, sur leur propre pays.
Dans le monde, les pays émergents attendent une seule voix pour décider de l’avenir de l’Union européenne, une voix commune aux 27 pays membres mais ce n’est pas le cas. Malgré la décision de Georges Papandréou d’organiser un référendum, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont décidé de convoquer le Premier ministre grec pour lui imposer la mise en place d’un nouveau gouvernement de coalition.
La technique de Nicolas Sarkozy
Austérité, autoritarisme et communication à outrance sont des pratiques que Nicolas Sarkozy a imposées à l’Union européenne mais aussi en France. Mais, lorsque les évènements échappent au chef de l’état, ce dernier pointe du doigt les autres pays membres pour l’Europe et l’opposition pour la France.
Loin de se remettre en cause, Nicolas Sarkozy agit avec les chefs d’État comme il le fait avec ses cadres UMP en France. Ce dernier n’hésite pas à convoquer le Premier ministre grec, pour le réprimander, et apparaitre dans les médias comme celui qui a sauvé la situation.
Où sont les 25 autres chefs d’État et de gouvernement ? L’omniprésence de Nicolas Sarkozy fait oublier qu’Hermann Van Rompuy est le président de l’Union européenne. De même, où est la présidence tournante de l’Union, car normalement, l’Union européenne a une présidence tournante du Conseil des ministres et du président de l’Union européenne depuis le Traité de Lisbonne ? Comme en France, Nicolas Sarkozy impose sa vision du monde et de la politique, sans prendre en compte les avis des chefs d’État, mettant à mal l’union de l’Europe.
Céline Tabou
Le plan de rigueur de Nicolas Sarkozy
Contrairement à ce que veut nous faire croire le président de la République française, Nicolas Sarkozy est l’initiateur de ce plan d’austérité. Plan d’austérité jugé « politique » car il touche quasiment tous les secteurs et devrait museler l’opposition, notamment le Parti Socialiste, principal concurrent à la présidentielle. Voulant faire de François Fillon le préposé aux mauvaises nouvelles, Nicolas Sarkozy a sacrifié la popularité de son Premier ministre pour apparaitre en candidat responsable. |
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