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Sénatoriales : « Défendre l’avenir de La Réunion » présente son programme
Liste de rassemblement PCR-PS-EELV-Banian-Ansamb-Cilaos conduite par Audrey Belim
lundi 11 septembre 2023, par
Le renouvellement de la classe politique prôné par la liste soutenue par le PCR ne se limite pas à l’apparence de la liste mais figure surtout dans son programme. Ce dimanche, « Défendre l’avenir de La Réunion » a d’ailleurs été la première des 8 listes candidates aux sénatoriales à La Réunion à présenter son programme. C’était ce 10 septembre au Port.
Depuis vendredi, le dépôt des listes candidates aux élections sénatoriales à La Réunion est terminé. 8 listes de 6 candidats vont briguer les 4 sièges de sénateurs élus à la proportionnelle. Parmi ces 8 listes, une de rassemblement comporte le PCR, aux côtés du PS, de EELV, de Ansamb, de Banian et de Cilaos : « Défendre l’avenir de La Réunion ». Elle est conduite par Audrey Belim.
Première liste d’union présentée à la presse le 27 août dernier à Sainte-Suzanne, « Défendre l’avenir de La Réunion » a été également la première à présenter son programme. C’était ce dimanche 10 septembre au Théâtre sous les arbres au Port.
Soutien de 5 maires
Rappelons que cette liste est soutenue par 5 maires présents lors de la conférence de presse du 27 août : Sainte-Suzanne, Saint-Denis, Saint-Benoît, Le Port et Cilaos. Elle est composée de la manière suivante :
En première position : Audrey Belim, secrétaire de la Fédération PS à la Jeunesse et élue de Saint-Denis et à la CINOR.
En seconde position, Jean-Louis Vital, du parti Banian, adjoint délégué à l’urbanisme et au logement de Saint-Benoît et conseiller communautaire à la CIREST.
En troisième position, Annie Hoarau, 2e adjointe à Cilaos depuis 2020.
En quatrième position, Armand Mouniata du parti Ansanm, adjoint au maire du Port et conseiller communautaire au TCO.
En cinquième position, Geneviève Payet, secrétaire régionale d’EELVR.
En sixième position, Marcel Pony du PCR, élu à Sainte-Suzanne, adjoint à l’aménagement, et vice-président de la CINOR.
Renouvellement pour une autre politique
Avec à sa tête une jeune femme de 36 ans, la liste soutenue par le PCR manifeste une volonté de renouvellement et de féminisation du Sénat. Cela se traduit notamment dans le programme présenté par la liste qui aura parmi ses sénateurs une des plus jeunes élues du Sénat au soir du 24 septembre prochain.
La méthode est de travailler au Sénat dans une nouvelle gouvernance, dans la concertation avec les forces vives locales, au premier rang desquelles les maires et leurs équipes municipales, et les élus de proximité. C’est agir dans la transparence en rendant compte régulièrement des enjeux et de l’activité parlementaire sur l’ensemble de La Réunion. C’est pourquoi des points réguliers seront faits entre les sénateurs de « Défendre l’avenir de La Réunion ».
Rééquilibrage du territoire
Parmi les points du programme figure la question du rééquilibrage du territoire. La liste comprend en effet des candidats venant des différentes régions de l’île. Depuis la construction de la route des Tamarins pour désenclaver l’Ouest et le Sud, les investissements se sont encore concentrés dans le Nord. C’est ce que rappellent les fonds considérables déjà engloutis pour la construction d’une demi-route en mer de quelques kilomètres entre Saint-Denis et la Grande Chaloupe.
L’Est et les Hauts ne bénéficient pas de la même attention. C’est pourtant dans ces deux régions qu’existent les plus importantes possibilités d’accueil de la population. Car notre île va passer de 850.000 à un million d’habitants en moins de 20 ans alors que le littoral est déjà saturé, notamment dans le Nord, l’Ouest et le Sud.
Besoin d’importants crédits publics pour sortir du sous-développement
Hier au Port, Audrey Belim a manifesté sa volonté de siéger dans la Commission des Finances du Sénat. C’est un moyen de mieux faire entendre les intérêts de La Réunion car c’est au sein de cette commission que se décident les arbitrages budgétaires.
Touchée par le sous-développement dans de nombreux domaines tels que l’emploi, le système économique, les transports ou la dépendance énergétique, La Réunion a en effet un besoin important de crédits publics pour sortir du modèle néocolonial responsable de ce sous-développement et d’une de ses conséquences, la vie trop chère pour la grande majorité de la population. D’où l’importance de « Défendre l’avenir de La Réunion ».
M.M.