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Entretien exclusif avec le Président des Seychelles, James Alix Michel
19 décembre 2006
Le Président des Seychelles, à l’invitation de la France, effectue une visite dans l’île. Dans ce cadre, il aura de multiples rencontres dont celles avec les élus de La Réunion. À ce titre, il rencontrera la Présidente du Conseil Général, Nassimah Dindar ainsi que Paul Vergès, le Président du Conseil Régional. Il participera également aux festivités du 20 décembre avec le concert donné par Miriam Makeba.
En exclusivité pour “Témoignages”, le Président des Seychelles James Alix Michel a accepté de répondre à nos questions.
“Témoignages” : M. le Président, les Seychelles ont accueilli en 1976 la Conférence des Partis Progressistes des îles du Sud Ouest de l’Océan Indien avec pour thème “l’Océan Indien Zone de Paix” ; et en 1986, votre pays a porté sur les fonds baptismaux la Commission de l’Océan Indien qui a déjà 20 ans. Aujourd’hui, pour la première fois de son histoire, La Réunion reçoit le Président de la République des Seychelles, s’agit-il d’une nouvelle étape de l’intégration régionale ?
- On peut le dire, mais je placerai plutôt cette visite dans le cadre de retrouvailles entre dirigeants de peuples frères unis par la culture, l’histoire et la géographie et désireux de donner un nouvel élan à leur coopération.
Certes la conjoncture actuelle se présente de façon favorable à une intégration plus forte entre les pays membres de la COI. La sous-région va de l’avant, c’est incontestable. Mais il y a encore beaucoup à faire.
Les relations entre les Seychelles et la Réunion notamment connaissent depuis la signature de l’accord-cadre de coopération, un réel essor. Par cette visite je veux donc, d’une part, réaffirmer et consolider les liens d’amitié et de solidarité entre nos deux îles et, d’autre part, donner une nouvelle impulsion à notre coopération, bilatérale et régionale, trois mois avant que mon pays n’accède à la Présidence tournante de la Commission de l’Océan Indien.
J’attache une grande importance à cette responsabilité dans l’espace COI car je pense que la Commission de l’Océan Indien représente le premier cercle de coopération régionale, celui dans lequel tout prédispose à ce que l’on entretienne avec les voisins une relation totale de proximité et de solidarité dans un véritable esprit de co-développement durable.
Face aux conséquences de la mondialisation économique et aux effets du changement climatique, menaçant particulièrement nos économies insulaires et fragiles, comment les pays de notre région peuvent-ils envisager un développement partagé et solidaire ?
- Ce dont nous avons besoin dans l’Océan indien, c’est de projeter l’image d’une région à la fois pacifique et stable, mais aussi forte de ses multiples atouts, bref, l’image cohérente d’une région qui vit ses différences dans l’harmonie et qui se mobilise avec solidarité quant il s’agit de la gestion de ses ressources communes, comme de l’action en faveur de des priorités qui nous rapprochent, notamment l’environnement, la sécurité, l’emploi, la lutte contre les maladies émergentes, les transports etc. Il nous revient aussi de trouver nos propres réponses aux grands défis de notre temps : le terrorisme, les trafics, l’exploitation illégale de nos zones maritimes et, de façon générale, toutes ces difficultés que nous éprouvons à accéder dans des conditions justes et équilibrées aux marchés internationaux.
Je pense que nous devons être plus motivés et dynamiques pour vendre ensemble la destination touristique océan Indien, le pôle d’investissement océan Indien et tout ce qui dans la sous-région peut générer des synergies humaines et économiques.
La République des Seychelles est le seul endroit où le créole est la langue officielle et, dans la pratique, les Seychellois utilisent couramment le créole, l’anglais et le français. Pensez-vous que c’est un atout pour l’épanouissement de la société ?
- Tout à fait ! Nos trois langues c’est-à-dire le créole, l’anglais et le français font partie de notre identité. Nous estimons qu’une bonne connaissance de la langue maternelle permet de bien maîtriser les autres langues. Du reste, un séminaire de chercheurs et formateurs de l’Organisation Internationale de la Francophonie a lieu en ce moment à Mahé pour se pencher sur notre expérience et trouver les voies et moyens pour la mise en place d’une pédagogie adaptée non seulement à l’enseignement du français dans l’Océan Indien mais aussi dans les autres pays où le français coexiste avec le créole.
Nous considérons que notre trilinguisme est un capital que chaque génération doit faire prospérer dans la mesure où il s’affirme comme un large espace de dialogue et d’échange dans lequel les perspectives économiques et les perspectives culturelles se croisent et dont le tourisme en est la meilleure illustration.
Comme les autres pays de la sous-région, nous faisons donc en sorte de protéger nos valeurs culturelles, tout en assurant un positionnement favorable dans le contexte de la mondialisation.
Aux Seychelles, nous sommes très fiers de notre patrimoine culturel et linguistique, et je veux ici remercier nos amis réunionnais qui depuis plusieurs années nous aident à faire de chaque édition du Festival Kreol des Seychelles, un événement d’une très grande notoriété.
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