
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Sections PCR de Saint-Louis et La Rivière
1er avril 2010
Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire à Saint-Louis et à La Rivière ce mercredi 31 mars 2010, les délégués des 2.500 adhérents des sections du Parti Communiste Réunionnais de Saint-Louis et de La Rivière ont adopté, à l’unanimité, la motion ci-dessous.
« Motion des sections communistes de Saint-Louis et de La Rivière
C’est la première fois, au cours de ses nombreuses années de militantisme politique, qui a débuté en 1957 auprès de Paul Vergès, que notre camarade Claude Hoarau, Dirigeant du Parti Communiste Réunionnais, ancien conseiller général, ancien député de la République, ancien conseiller régional et actuel maire de Saint-Louis, a été placé, pendant 34 heures, sous le régime de « la garde a vue » à Saint-Denis les 29 et 30 mars 2010.
Le motif était le protocole politique, conclu entre M. Claude Hoarau, M. Krishna Badamia et M. Payet Yannick Fontaine, pour le second tour des élections municipales de mars 2008.
Or, il faut se rappeler que deux juridictions administratives en avaient déjà discuté en droit et renvoyé les électeurs aux urnes. La population était donc bien au courant de cet accord.
De nouvelles élections municipales ont donc eu lieu en octobre 2009 et nous connaissons tous le résultat ! La liste “Vivre Mieux à Saint-Louis et à La Rivière, dans une large alliance” conduite par Claude Hoarau est sortie vainqueur pour la deuxième fois.
Pour autant, Claude Hoarau, qui ne s’estime pas au dessus de la loi, a tout naturellement souhaité apporter toutes les explications utiles concernant cet accord intervenu il y a, maintenant, deux ans.
Le lundi 29 mars, dans la journée, la population apprend que les faits qui lui sont reprochés, « d’achats de voix », objet de la plainte déposée par son opposant politique, sont prescrits.
Cela veut dire qu’il ne peut pas y avoir de poursuites. D’ailleurs, à l’époque même, ni le Tribunal Administratif, ni le Conseil d’Etat n’avaient demandé de poursuites pénales.
Mais il fallait à tout prix trouver une parade. C’est alors, qu’à force de chercher, on lui prête, aujourd’hui, une volonté de « discrimination à l’embauche ».
II n’en est strictement rien !
Et il faut être clair. Il n’y a pas eu de « discrimination à l’embauche » découlant du protocole puisque M. Babamia n’a pas proposé de liste de personnes à recruter et il a reconnu que les quelques personnes recrutées à titre précaire n’étaient pas ses intentions et qu’elles avaient entrepris des démarches personnelles.
Ainsi, après 53 ans de vie politique au service de son pays, on reproche à Claude Hoarau d’avoir appliqué la Loi et rien que la Loi. En effet, pour avoir accepté qu’un agent municipal, après une mise en disponibilité personnelle, obtienne réglementairement sa réintégration dans les services de la collectivité, Claude Hoarau a bel et bien passé 34h00 « en garde à vue ».
Incroyable, mais vrai ! Et pourtant, c’est la réalité. Nous n’en dirons vraiment pas plus ! A contrario, nous nous posons légitimement la question de savoir ce qui aurait alors pu se passer si Claude Hoarau avait refusé la réintégration de cet agent ? Et de quoi l’aurait-on, cette fois, accusé ?
Par ailleurs, la situation sociale à Saint-Louis comme à La Réunion est préoccupante. Le nombre de chômeurs ne cesse de progresser, du en particulier aux effets négatifs de la crise économique et de la croissance démographique. II est donc tout à fait normal pour un élu, quel que soit son appartenance politique, de tout faire pour freiner le chômage, préserver la paix sociale et répondre aux besoins de la collectivité avec l’appui de l’Etat.
Aussi,
Considérant que Claude Hoarau n’a fait que respecter la loi en réintégrant un fonctionnaire territorial dans son cadre d’emploi d’origine,
Considérant qu’à Saint-Louis, Claude Hoarau ne fait pas de tri dans sa politique de lutte contre le chômage et qu’il traite sur un même pied d’égalité tous les demandeurs d’emploi,
Les Sections communistes de Saint-Louis et de La Rivière
Assurent leur totale et entière solidarité à Claude Hoarau et apportent également leur soutien à M. Payet Yannick Fontaine.
Approuvent la démarche de Claude Hoarau visant à réintégrer M. Payet Yannick Fontaine et demandent à Claude Hoarau de continuer à tout mettre en œuvre pour lutter contre le chômage.
Décident de lancer toute une série de réunion pour informer l’opinion publique saint-louisienne et réunionnaise.
Romuald Lenormand, auxiliaire de justice ou porte-plume politique ?
Procès-verbal à charge ou tract pré-électoral ? Il n’est pas si facile de déterminer la nature de l’article consacré par le “JIR” d’hier à la sortie de garde-à-vue de Claude Hoarau. A première vue, la langue de procureur et la tonalité “bien renseigné” de son auteur, Romuald Lenormand, font penser à ce type particulier de document judiciaire confectionné dans le but de “charger” les individus. Sans hésitation, le journaliste construit des hypothèses proprement policières : une embauche « probablement » en échange d’un vote ; des diplômes « jamais validés » par Yannick Payet-Fontaine, qui est fonctionnaire. Cerise sur le gâteau, Romuald Lenormand présente un « aveu » supposé du même Yannick Payet-Fontaine qui, « selon nos informations » (sic) aurait « reconnu une pratique discriminatoire (…) dans le sens où il a été engagé grâce à ses opinions politiques ». Outre le fait que la personne visée appartient à la fonction publique, l’article passe sciemment sous silence son douloureux itinéraire. Un parcours marqué par le harcèlement professionnel subi par Yannick Payet-Fontaine au sein du personnel municipal, pendant le mandat de Cyrille Hamilcaro, qui a conduit l’employé de la commune à se mettre en disponibilité. Le retour à des conditions d’emploi normales : voilà ce qui est considéré comme une embauche politique par Romuald Lenormand, qui ne serait pas meilleur en inspecteur du travail qu’en inspecteur tout court. Dans son dernier paragraphe, le texte révèle un autre penchant : en affirmant péremptoirement que « l’avenir s’assombrit pour le Maire de Saint-Louis » alors que celui-ci sort d’une longue garde-à-vue sans avoir le moins du monde été mis en examen, l’auteur passe du registre flicard à celui du slogan. Finalement, n’y a-t-il pas là un article politique, indiquant que la campagne électorale est déjà lancée dans la 3ème Circonscription ?
G.G-L
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