Nous sommes sur ce terrain à la croisée des chemins en ce sens que plus de 1.000 emplois sont directement menacés de disparaître d’ici la fin de l’année (186 CEC et plus de 800 CES) et ce n’est certainement pas le dispositif contrat d’avenir ou CAE qui modifiera cette donne, tant les modalités de ce dernier agissent comme un repoussoir pour l’accès à l’emploi.
Plus de 1.000 emplois supprimés, c’est non seulement une catastrophe humaine, sociale et économique pour tous ces hommes et ces femmes qui comme les CEC exercent à nos côtés depuis 7 voire 10 ans, mais c’est aussi un véritable désastre sur le plan du fonctionnement des services académiques (accroissement considérable de la charge de travail dans les services, moindre qualité de service public, incidences certaines sur la salubrité, l’hygiène, le sécurité et ce au détriment des élèves).
Nous ne pouvons l’accepter d’où notre revendication d’un moratoire sur les fins de contrats dans l’attente de mesures spécifiques d’intégration plus particulièrement pour nos collègues CEC.

Parallèlement, sur le dossier des TOS, la proposition de loi déposée par la sénatrice Gélita Hoarau, qui vise à exclure La Réunion du champ des transferts n’a toujours pas été examinée par la représentation nationale malgré l’engagement pris par Girardin et confirmé par Baroin au nom du gouvernement de ne pas s’opposer à une telle initiative parlementaire.
Alors pour toutes ces raisons, afin de mettre la pression indispensable sur ces dossiers pour qu’ils évoluent favorablement, notre syndicat a souhaité l’organisation d’une riposte unitaire la plus large possible le jour de la rentrée autour de ces deux thématiques connexes et complémentaires :

• Il ne faut pas que cette rentrée 2005-2006 soit la dernière rentrée pour nos collègues précaires CEC...
• Le dossier des TOS doit être défendu jusqu’au bout du bout et la proposition de loi de Gélita Hoarau enfin examinée.

À ce jour, malgré l’ouverture unitaire, nous constatons que seule l’UNATOS-FSU a répondu favorablement à cette volonté de poursuivre cette nécessaire lutte même si celle-ci est très difficile.
Alors ce combat, on va continuer à le mener. Si nous ne sommes pas comptable du résultat de nos démarches en revanche nous avons une responsabilité particulière : celle de mener la lutte jusqu’au bout du bout. C’est cela le syndicalisme de lutte ! C’est cela le syndicalisme C.G.T.R.!

À nous tous de démontrer que nous n’entendons pas courber l’échine et qu’on n’entend pas lâcher le morceau en dépit des difficultés.
C’est pourquoi, les syndicats SGPEN-CGTR et UNATOS-FSU vous demandent d’être présents au rassemblement que nous organisons le jour de la rentrée, le mardi 23 août, devant le rectorat à 10 heures précises.

Le secrétaire général du SGPEN-CGTR,
Patrick Corré