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Fin de la conférence sociale
10 juillet 2014, par
Au lendemain de la conférence sociale, les avis divergent sur le résultat de la conférence sociale, organisée lundi et mardi. Pour le Premier ministre, Manuel Valls, il ne s’agit que d’un « geste ponctuel », alors que ce dernier est la raison de la fronde des syndicats, qui lui reprochent de tout céder au patronat.
Gagnant ou perdant, la conférence sociale aura été une vitrine pour le gouvernement, afin de mettre en avant le dialogue social cher à François Hollande. En effet, selon les observateurs, aucun changement n’aurait été annoncé à la sortie de cette conférence. Le pacte de responsabilité étant déjà engagé et les mesures en faveurs des entreprises consolidées, notamment par la dernière décision de Manuel Valls de simplifier le code du Travail et de reporter le compte de pénibilité.
En dépit de l’optimisme de Manuel Valls, pour qui un « refus prolongé » du dialogue social serait « une posture incompréhensible », il a assuré qu’il n’y avait aucun « retrait de toute négociation, de tout échange avec l’Etat, même si j’ai entendu une critique globale du pacte de responsabilité et de la politique du gouvernement ».
Pointant du doigt les absents, il a déclaré lors de son discours de clôture de la conférence sociale qu’« il y a eu dialogue » entre le gouvernement et les organisations patronales et syndicales. Pourtant, depuis 2012, Force Ouvrière et la CGT sont en opposition au gouvernement, en raison du pacte de responsabilité, qui offre d’importants avantages au patronat et qui va à l’encontre des salariés et sans création d’emploi. Cependant, le fait nouveau reste la position de la CFDT, proche du parti présidentiel, qui a évoqué une « rupture » dans le dialogue social. C’est le signe d’un tournant.
Sur le plan politique, la tension reste vive et se généralise, le président de l’Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, a lui aussi quitté une table ronde, pour semblerait-il marquer son mécontentement, « parce que l’ARF n’avait pas encore la parole », a expliqué une source à l’Agence France Presse. Ce n’est sans compter la dissidence au sein du Parti Socialiste, après les 100 jours passés par Manuel Valls à Matignon.
Dans son discours d’ouverture, lundi 7, le président de la République a annoncé l’ouverture d’une négociation en septembre pour « lever tous les blocages », le Premier ministre a annoncé de nouvelles « mesures financières » pour « réussir la rentrée de l’apprentissage ».
Pour permettre de rassurer les entreprises et les formateurs, le gouvernement a annoncé que « 200 millions d’euros supplémentaires seront dégagés et votés dès la semaine prochaine ». Il s’agit selon le Premier ministre de permettre d’« étendre le potentiel des employeurs d’apprentis et inciter des chefs d’entreprise à recruter pour la première fois un apprenti ».
Une aide de 1.000 euros par jeune sera aussi mise en place pour les entreprises dans les secteurs professionnels où un accord de branche aura été conclu. Le but est d’inciter fortement les chefs d’entreprise à prendre des apprentis. Cette enveloppe « s’ajoutera aux aides existantes dans les TPE », a déclaré le premier ministre.
Concernant le pouvoir d’achat, Manuel Valls a refusé de parler de politique d’austérité, assurant que le gouvernement allait concéder un allégement de cotisations pour plus de 5 ?millions de salariés et une baisse des impôts pour 3,7 ?millions de ménages. Cependant, l’absence de contrepartie pour le patronat énerve les syndicats.
Lors de son intervention, Manuel Valls a invité « à faire confiance aux entreprises, qui créent de la richesse et de l’emploi ». Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, le dialogue social « est unilatéral et il n’y a pas de place pour les désaccords. Il est impossible de rediscuter du pacte de responsabilité et cela fait trois fois que nous réclamons une table ronde sur les services publics sans être entendus ».
Céline Tabou
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