Suite aux déclarations de François Fillon, le Modem réagit...

10 janvier 2008

Lors de son séjour aux Antilles, le Premier ministre avait affirmé, prêchant la rigueur, sa volonté d’un outre-mer "plus autonome". Il n’a cessé de marteler que le modèle économique fondé sur « une politique active de transferts financiers et une forte intégration à l’économie métropolitaine » était dépassé, « parce que les ressources publiques sont maintenant plus rares ». M. Fillon a souhaité « une capacité de développement plus autonome » pour les DOM et affirmé sa volonté de « supprimer les situations de rente ».
Le Modem estime dans ce papier que : « Les Guadeloupéens n’ont pas de leçon de responsabilité à recevoir de la part du Premier ministre de Nicolas Sarkozy. François Fillon eût mieux fait de dénoncer, selon Eric Coriolan, les différentes politiques Outre-mer de la France depuis 1946, dont les efforts principaux visaient à faire de (nous) des consommateurs et des béni oui-oui, ceci avec la complicité de nos propres responsables politiques. Il faut en finir avec cette infantilisation récurrente des Guadeloupéens poursuivent les représentants locaux du parti de François Bayrou. Trop c’est trop ! La France a un devoir en tant que pays colonisateur et devra, aussi longtemps que cela sera nécessaire, contribuer financièrement à la remise a niveau de notre économie. Par ailleurs, dit Eric Coriolan, « que les frustrés du 7 décembre 2003, qui croient tenir par cette déclaration une revanche sur les Guadeloupéens, ne se réjouissent pas trop vite, le compte à rebours à commencé pour eux, et les municipales à venir réserveront de biens drôles surprises. » fin de citation.


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