
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Alors que le gouvernement va encore accentuer les économies
2 avril 2013
Jeudi dernier, le président de la République a tracé une feuille de route prévoyant de nouvelles réductions de dépenses publiques pour arriver à réduire le déficit public. L’investissement va baisser et les travailleurs sont encouragés à puiser dans leur épargne. Un tel scénario amène inévitablement à se poser la question de la suite logique à ce plan de redressement. Dans d’autres pays, les fonctionnaires et les retraites ont déjà été la cible des restrictions.
Avec sa politique fiscale généreuse à l’égard des riches et sa politique au début de la crise financière, Nicolas Sarkozy avait fait exploser le déficit public. Il avait frôlé les 8% du Produit intérieur brut de la France en 2010. Il était de 5,3% du PIB en 2011. L’an dernier, le gouvernement prévoyait 4,5%, le résultat a été de 4,8% en intégrant les dépenses liées à la fin de la Banque Dexia. La dette publique a atteint à la fin de l’année dernière un record, avec 90,2% du PIB. Des mesures ont pourtant été prises pour réduire la dette, elles n’ont pas atteint leur objectif.
Pour cette année, au lieu des 3% espérés, le déficit public se situera plutôt vers 3,7%. L’objectif est des 3% est reporté à 2014, ces économies nouvelles seront donc à l’ordre du jour. C’est en effet un des points sur lequel le gouvernement est le plus attendu, notamment par les agences de notation et l’Union européenne (voir encadré) .
L’épargne pour relancer la croissance
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement n’a pas d’autre politique que serrer les dépenses, puisqu’il ne veut pas augmenter les impôts. Le président de la République a confirmé que les collectivités locales verront leur dotation se réduire de 1,5 milliard d’euros supplémentaires. Or, ce sont précisément les collectivités qui sont les premiers investisseurs publics. La baisse des subventions de l’État va entrainer une diminution des investissements publics, et des emplois qui auraient pu être créés ou maintenus dans l’économie en lien avec ces chantiers.
Puisque l’investissement ne sera pas au rendez-vous, le chef de l’État annonce que la consommation sera le principal moyen d’aller chercher de la croissance. Pour cela, environ 4 millions de salariés seront invités à puiser dans leur épargne : c’est le déblocage de la participation pendant 6 mois.
Fonctionnaires et retraités ?
La logique de la réduction des dépenses a été suivie ailleurs qu’en France. En Grèce notamment, ce sont les retraites et les fonctionnaires qui ont été la cible des restrictions, avant les travailleurs du secteur privé visés par un nivellement par le bas de leur Code du travail.
C’est dans ce contexte que mardi dernier est diffusé sur France 2 un reportage qui annonce que les fonctionnaires en poste dans l’Outre-mer cumulent 1,3 milliard de surrémunérations.
Le pire dans ces occasions, c’est l’insouciance et le silence. Pour sa part, le Parti communiste réunionnais a réagi le lendemain de l’interview du président de la République en rappelant sa proposition : un fonds d’investissement réunionnais abondé notamment par la sur-rémunération convertie en épargne. Cela permettra de participer au financement du développement du pays tout en préservant les intérêts des fonctionnaires. Le débat est lancé.
Dexia et la croissance économique plus faible que prévu Selon l’Insee, le déficit public de la France n’a été ramené en 2012 que de 5,3% à 4,8% du produit intérieur brut, en dérapage par rapport à l’objectif du gouvernement qui visait 4,5%. La dette publique a, elle, continué d’exploser atteignant un nouveau record à 90,2% du PIB soit 1833,8 milliards d’euros, plus que les 89,9% prévus par le gouvernement. Elle s’élevait à 85,8% en 2011. Vendredi, le ministre des Finances, Pierre Moscovici, et celui du Budget, Bernard Cazeneuve, ont répété que ces dérapages sont le résultat de « la recapitalisation de Dexia, du budget rectificatif européen et d’une croissance économique plus faible que prévu » . « S’il n’y avait pas eu les mesures correctrices, celles que nous avons prises cet été, avec une croissance nulle en 2012, le déficit aurait été supérieur à 5,5% du PIB » , a assure M. Moscovici sur "RTL". « Nous avons fait cet effort, dit +structurel+ qui est celui qu’attendait la Commission européenne (...) de 1,2 point. Nous sommes sur la bonne voie, on est en train de réduire les déficits ». (source "Le Monde") |
La condition du report : un déficit public ramené nettement sous les 3% fin 2014 Le gouvernement a reconnu qu’il ne parviendrait pas à réduire le déficit à 3% du PIB fin 2013, en raison d’une croissance économique atone, et plaide auprès de la Commission européenne pour obtenir un délai d’un an pour y parvenir. Le commissaire aux affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a ouvert la porte à un tel délai, à condition que le déficit soit ramené nettement sous les 3% fin 2014. La nouvelle trajectoire des finances publiques pour les prochaines années sera dévoilée dans les prochaines semaines par le gouvernement dans le cadre de son programme de stabilité. La Commission européenne prévoit que le déficit de la France atteindra 3,7% du PIB fin 2013 puis 3,9% fin 2014 si aucune nouvelle mesure n’est prise. (source "Le Monde") |
Demain et après-demain Meetings du PCR Cette semaine, le PCR tiendra 2 meetings. Devant la situation sociale et économique de plus en plus préoccupante de la Réunion et pour lancer la préparation de son congrès de juin prochain, après celui de Saint-Louis qui a rassemblé plus de 400 personnes, le PCR organise cette semaine 2 autres meetings dans l’ouest et dans le nord-est : - Le mercredi 3 avril à Sainte-Suzanne - Le jeudi 4 avril à La Possession. Venez nombreux… Les enjeux sont grands de pouvoir répondre à l’urgence sociale tout en préparant la Réunion de demain, la Réunion du million d’habitants. Les revendications populaires sont connues et légitimes : l’emploi, le logement et le coût de la vie. Mobilisons-nous pour l’avenir de la Réunion. |
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