
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Élections à Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne
23 avril 2007
Grosse affluence vers les urnes hier. Les Réunionnais, d’une manière générale, ont répondu présents à l’élection présidentielle. À Sainte-Marie, Saint-Denis et Sainte-Suzanne, les électeurs n’ont pas déjoué la tendance. Les taux de participations sont tous en nette augmentation.
Le sceptre de 2002 a sûrement encouragé les électeurs à ne pas manquer un rendez-vous électoral aussi important. Tôt le matin déjà, certains attendaient devant les grilles des bureaux de vote, comme dans les écarts de Saint-Denis par exemple. D’autres préféraient attendre la fin de la messe dominicale pour s’acquitter de leur devoir de citoyen. A Sainte-Suzanne, les fidèles ont attendu patiemment la fin de la messe pour venir en masse entre midi et deux. D’autres encore préféraient passer tranquillement la journée en famille, et après, donner leur voix à tel ou tel candidat. Convaincus, et indécis, ils n’ont pas manqué de s’exprimer aux urnes. Le taux de participations a nettement augmenté cette année pour l’élection présidentielle, que beaucoup souhaitent différente de 2002. Visites électorales dans les 3 communes regroupées au sein de la CINOR.
Participation exemplaire à Saint-Denis et Sainte-Suzanne
Sainte-Suzanne compte 14.748 inscrits sur les listes électorales. Si à 10 heures seulement, 15,14% des électeurs s’étaient rendus aux urnes, soit seulement 2.233 votants, la pause déjeuner sera l’occasion pour les Sainte-suzannois de venir s’exprimer. A midi, 34,04% des électeurs s’étaient exprimés. A 14 heures, le taux de participations passera à 47,49%. Deux heures plus tard, 59,95% des électeurs avaient participé à l’élection, contre 48,99% en 2002 à la même heure. A 18 heures, heure de fermeture des bureaux de vote, 72,04% des électeurs s’étaient exprimés dans les 27 bureaux de la commune, contre 58,86% en 2002. Même tendance à Saint-Denis, la plus grande ville de l’Outre-mer, qui compte 84.449 inscrits sur ses listes. Le taux de participations dans les 103 bureaux de vote dionysiens augmente quasiment de 17 points. Les Dionysiens sont allés voter en masse. A 11 heures, le taux de participations était déjà de 25,13% contre 19,67% lors des dernières élections présidentielles. A 16 heures, le taux passait à 59,59%, soit 16 points de plus qu’en 2002. A 18 heures, 73,29% des électeurs dionysiens avaient voté. En 2002, à la même heure, 56,37% des votants de Saint-Denis s’exprimaient.
Difficile réception des taux de participations
On aurait jamais dit que Sainte-Marie aurait tant de difficulté à communiquer sur ses chiffres. A 19 heures, la mairie déplorait 3 bureaux manquants, au Gaspar et à la Rivière des Pluies. Il faut dire que durant toute la journée, il sera périlleux de recevoir les taux de participations par heure. Il faudra presque arracher les précieux chiffres au bureau centralisateur de Sainte-Marie. A 14 heures, 44% des 19.151 électeurs s’étaient exprimés, à 16 heures, ils seront 56% à s’acquitter de leur devoir de vote. A 18 heures, il faut encore attendre le précieux chiffre. Pas de méthode comparative non plus. On s’étonne que, contrairement aux deux autres communes de la CINOR, le bureau centralisateur ait tant de mal à transmettre un taux de participations en comparaison avec l’élection présidentielle de 2002. A 19 heures 10, il manquait encore les résultats de deux bureaux des Gaspar, les 5ème et 6ème bureaux, mais on saura que 12.194 électeurs, hormis les électeurs des deux bureaux manquants, avaient voté. Pas plus de nouvelles. En tout cas, d’une manière générale, on pourra néanmoins dire que le taux de participations a nettement augmenté dans les communes de la CINOR.
Willy Técher
Ce que les électeurs disent à propos de ce scrutin :
• J.M Imanatche, 53 ans, Camionneur
Mi loup pa in zéléksion. Sa nout droi, nout dovoir. An pliss, si nou vé kozé, fé shanz la politik, impoz nout manièr voir, nou na intéré voté. Sat mi atann zéléksion-là ? Travay po marmay sirtou. Moin lé dané èk dé la kaz, la nior lékol, é zordi, i tourn i vir dann somin. Aprésa, mi voudré i done lozman sat na poin, sat i dor dann bidonvil, sat i voudré rant an ménaz. Oté, nout péï la po dévlopé. Dépi lontan, mi di mi vot pa po Vergès, soman li navé rézon impoz lo program La-Rényon. I fo pa nou arèt là an si bo somin, i fo n’i mazine domin. Dépi lontan, mon vot té po bann sosialis, parské moin la pèr i ariv konm an 2002, kan Le Pen té moinsink fé ont La Franss. Là, si Sarkozy la rantré, mi ésplik pa larlik po in pov ti kolon konm moin. Bann patron i vé fé la fèt. La fèt, na fé kan la gosh va roprann lo destin la Franss, anou ansanm.
• Louis H., 19 ans, étudiant en Histoire
Je vote pour la première fois, et je sais que c’est important. C’est l’avenir des Français qui se joue, et j’apporte mon soutien à un programme que je juge le plus adéquate pour le développement, pour l’emploi, surtout ici à La Réunion, avec plus de 30% de chômeurs. Je suis encore étudiant, et j’espère que lorsque j’entrerais sur le marché de l’emploi, j’aurais non seulement les compétences, mais aussi des opportunités pour travailler. Peut-être qu’il faudra s’orienter vers les possibilités de la mobilité. Je trouve qu’il est dommage qu’un Réunionnais s’exile pour subvenir à ses besoins. Et je soutiens le candidat qui a considéré tous les défis que l’on a à relever à La Réunion, et qui s’engage. Cela fait plus d’un mois que mon choix s’est fait. Après ce qui s’est passé en 2002, il est hors de question que Le Pen s’installe à la plus haute fonction de l’Etat.
• Josie F., 24 ans, enseignante
Je suis habituellement apolitique. Je crois que l’expérience de 2002 va faire venir beaucoup de monde aujourd’hui pour voter, même ceux qui se disaient apolitiques. Je crois que l’on ne peut pas se plaindre si Le Pen arrive au pouvoir, si on oublie d’aller voter. Aujourd’hui, je vote pour qu’une femme arrive enfin au pouvoir. Je crois que j’en ai assez dit sur mon choix de vote, décidée dans les premières heures de la candidature de Ségolène Royale.
• Yolaine J., 67 ans, retraitée
Si lé inportan voté ? Alé domann Huguette Bello si bann fanm i doi alé voté. Mi plézant, oui, lé inportan voté, dawar anou ankor pliss. Ou koné, nana lontan mi suiv zéléksion. Mon télé, mon radio lé rouvèr po la politik. Mi ékout tout bann kandida, apré mi désid. Zordi, mi koné po kisa mi sa done mon voi, inn fanm. Somanké va aport lo sanzman. Marmay na poin travay, domoun i dor dann somin, i respèk pa asé bann vié, alor mi mazine bien, si fanm-là la rantré, tousala nora pi. Mi mazine, lapa di mon vot lé pli gran in ot.
Presque 18 heures, les derniers votants
• Pascal, Pompier volontaire :
Je viens en dernière minute parce que je travaillais, mais je ne pouvais pas manquer ce moment en tout cas. Il faut voter. On a ce droit, c’est un devoir. Moi, depuis le début de la campagne, je suis avec intérêt ces élections, que j’ai trouvé déplorables. Pas tellement de confrontation entre les candidats. En créole, on dirait que le débat était “maf”. Mais je sais pour qui voter. Je ne me suis pas laisser entourlouper par la volonté de mettre une femme au pouvoir, pour contrecarrer les plans de la droite, ou pour satisfaire la gauche. Je suis d’avis que ces élections sont biaisées d’ailleurs, mais je ne manquerais pas de m’exprimer.
• Emilie, étudiante :
Première fois pour moi. Je vote avec beaucoup d’indécision. J’hésite encore entre deux candidats. En plus, je ne suis pas la politique. Je n’ai pas même lu les professions de foi et les programmes. J’y vais à l’aveugle malheureusement. Au second tour, le choix sera beaucoup plus facile.
Propos recueillis par Willy Técher
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