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La politique d’investissement du Département
13 février 2007
Pour mener à bien son programme d’investissement et payer les pots cassés de la décentralisation et de ses transferts de compétences non compensés par l’Etat, le Département, après avoir validé une taxation des citoyens en décembre 2006, est obligé aujourd’hui de passer par l’emprunt. Prévisible, mais inquiétant.
« Les banques nous font confiance. C’est le signe, malgré tout, d’une bonne gestion ». Elles font aussi confiance aux citoyens à faibles revenus, mais cela n’empêche en rien ces derniers de finir en commission de surendettement. En fin de compte, Cyril Melchior, 1er Vice-président du Conseil général, tente le tout pour le tout, sur le front médiatique.
270 millions d’euros d’emprunts sur 3 ans
Convaincre ces interlocuteurs que, après 2 exécutifs successifs qui ont plongé les finances de la collectivité dans le rouge, le Département participe encore au développement de La Réunion, sans même présenter un projet à long terme : c’est audacieux. Nous sommes en période électorale. Pour preuve, sur les 600 millions d’euros d’investissements actés sur 3 ans (2006-2008), dont 270 millions d’euros d’emprunts, le Vice-président ne manquera pas de souligner la mise en place d’un chèque amélioration de l’habitat (2.000 euros par famille) et d’une aide à l’accession à la propriété des occupants de logements sociaux.
Si ces mesures ne sont, en elles, pas contestables car profitables à ceux qui peuvent y prétendre, en revanche, le Département va ici au-delà de ses compétences, déjà suffisamment difficiles à assumer. Autant dire qu’il se substitue à l’Etat dans ses missions de logement et d’habitat social, Etat qui, on l’espère, lui en sera gré en compensant enfin ses 56 millions d’euros de dettes au titre du RMI et 36 millions au titre de l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA), liées aux transferts de compétences, qui ont largement accentué les charges de fonctionnement de la collectivité départementale. C’est indéniable. (Et s’il pouvait par la même s’acquitter des 17 millions d’euros qu’il doit aux bailleurs sociaux, PACT et Sica Habitat...). Tellement indéniable que le Département a axé l’équilibre de son budget primitif 2007, présenté en décembre 2006, sur la taxation des contribuables en augmentant le taux de fiscalité directe et indirecte (taxe d’habitation, sur le bâti, le non bâti...) de 10%.
« Quels grands projets sur le long terme »
Pour la première fois sous cette mandature, le groupe Alliance ne s’est pas seulement abstenu, mais a refusé de cautionner ce budget d’équilibriste qui ponctionne le contribuable, a refusé de cautionner « le désengagement de l’Etat et le laxisme de la collectivité qui devrait se concentrer sur ses missions essentielles ». Eric Fruteau, Conseiller général PCR, membre de l’Alliance, constate encore aujourd’hui, au regard de la politique d’investissement de la collectivité, que « le Département emprunte, aggrave sa situation financière, et c’est encore le contribuable qui va payer pour l’Etat, le laxisme et la mauvaise gestion financière de l’équipe actuelle et précédente ». Si la gestion de l’APA et du RMI limite actuellement les marges de manœuvre du Département, en 2011, elle devrait occasionner, selon les expertises, un déficit de son épargne net de 75 millions d’euros.
Que le Département investisse dans la voirie, l’agriculture, le basculement des eaux d’Est en Ouest (dont la gestion calamiteuse a largement aidé à plomber son budget), la modernisation tardive du SDIS, la construction de collèges est une chose actée qui lui incombe, mais « quels grands projets sur le long terme, à 10 ou 15 ans ?, interroge l’élu communiste. Il faudra bien faire à un moment le bilan du budget européen... C’est une gestion à courte vue, qui consiste à prendre des mesures électoralistes comme le Pass Loisir, le Chèque habitat, qui profitent certes à certains, mais n’offrent pas de vision à long terme. Sans dynamique de développement, on ne peut pas aller très loin. Je ne suis pas sûr que la collectivité améliore ses finances, je dirai même qu’elle est en danger ».
Stéphanie Longeras
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