Refus du transfert et nécessité d’un rattrapage

TOS : Il manque 1.300 postes

18 octobre 2004

Dans un communiqué diffusé hier sous la signature de son secrétaire académique Christian Picard, l’UNATOS-FSU donne sa position suite à sa rencontre avec les inspecteurs généraux du ministère de l’Éducation nationale en mission la semaine dernière dans notre île.

L’UNATOS et la FSU ont rencontré les inspecteurs généraux en missions d’évaluation des besoins du personnels TOS dans l’académie. Nous avons estimé la manque de postes de TOS à plus de 1.300 personnels. En effet plus de 1.200 CES - CEC - CIA employés par l’Éducation nationale d’une part et par les Mairies (CLI) font fonction d’ouvrier d’entretien et d’accueil, comme ils sont tous à mi temps cela revient à 600 postes temps pleins. Nous avons ensuite plus de 150 contractuels, de plus il faut comptabiliser les 200 Assistants d’Éducation qui interviennent sur des fonctions et des postes notamment attribué à des TOS. Le ministère nous reconnaît un manque de 280 postes par rapport à la moyenne nationale, rajouté aux employés communaux que les mairies mettent à dispositions des établissements, par le service de restauration ou d’espaces vert, on se retrouve facilement à plus de 1.300 postes manquants. Il faudra bien sur tenir compte de la démographie galopante et anticipe sur les besoins à venir.

Casse du service public

Tout en réaffirmant notre refus du transfert des TOS nous avons réaffirmer la nécessité d’un véritable plan de rattrapage des personnels TOS mais aussi des autres personnels de la communauté éducative car l’unité du service public d’éducation ne peut sa faire sans la prise en compte des besoins de chacun dans son champ d’activité.
Pour l’UNATOS, l’attitude des inspecteurs n’augure nullement un rattrapage conséquent pour l’académie de La Réunion, nous devons nous estimer heureux que le ministère porte une attention particulière à notre département (dixit les inspecteurs).
Voilà encore une fois une attitude dénigrante face à une population qui était descendu dans les rues (plus de 25.000 personnes alors que l’Éducation nationale ne compte que 18.500 fonctionnaires).
L’UNATOS ne baisse pas les bras et continuera son combat mais le vase qui est déjà plein risque de déborder à nouveau et l’ensemble des collègues qui assistent depuis plusieurs années au démantèlement à la casse du service public, à la privatisation de ces services, et l’augmentation de la précarité, sauront certainement se mobiliser à nouveau pour dire non à ce gouvernement ultra libéral et antidémocratique.


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