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Élections régionales
26 février 2010, par
Dans un édito paru dans le ’JIR’ d’hier, Yves Mont-Rouge constatait l’émergence d’une convergence politique entre les adversaires de l’Alliance. De « Lutte ouvrière » à la droite dure de Jean-Paul Virapoullé et de Didier Robert, en passant par Europe-écologie-Réunion, les indépendantistes et les « nouveaux » candidats tels que le président de la Chambre de commerce et d’industrie Eric Magamootoo, tous ont adopté une ligne de conduite similaire : tirer à boulets rouges sur le programme de l’Alliance et sur sa tête de liste, Paul Vergès.
Depuis plusieurs jours, l’opinion réunionnaise est saturée par les déclarations hostiles, l’outrance, les procédés malhonnêtes, auxquels il faut ajouter les invectives de Jean-Paul Virapoullé et la bordée d’injures proférées par Jean-Marc Brûlé, patron politique de Vincent Défaud venu de Paris donner le ton à son lieutenant réunionnais.
Comment expliquer qu’issus d’horizons aussi différents que le trotskysme, l’écologie et l’ultra-conservatisme, tous ces candidats trouvent dans la polémique leur plus petit dénominateur commun ? Un simple examen des programmes suffit. Les grandes tirades contre le Tram-train et la Maison des cvilisations et de l’unité réunionnaise (MCUR), les déclarations ronflantes et les insultes dissimulent mal que ceux qui s’emportent, s’agitent et vocifèrent n’ont strictement rien à proposer aux Réunionnais. La répétition des attaques politiciennes n’efface pourtant pas la réalité : en ce commencement de siècle, La Réunion doit affronter des défis immenses, auxquels l’Alliance est aujourd’hui la seule à proposer une réponse.
Derrière la polémique, le vide
S’ils avaient décidé de mener une campagne digne de ce nom, les adversaires de cette liste auraient certainement fait plus de projets et moins d’effets oratoires.
Or, chaque jour qui nous rapproche du scrutin fait apparaître que le vide est la chose la mieux partagée par les détracteurs de tous bords. Par exemple, ni les adeptes du libre marché, ni les altermondialistes autoproclamés n’ont pour l’instant formulé de propositions pour faire face aux effets de la mondialisation. Pourtant, les Accords de partenariat économiques (APE), signés sous forme préliminaire le 29 août dernier à Grand-Baie, entreront en vigueur en 2014, c’est-à-dire à l’issue du mandat électif qui sera mis en jeu le 14 mars prochain. Si rien n’est fait entre-temps, ce Traité aura pour effet de soumettre les produits et les services réunionnais à la concurrence de plusieurs pays riverains.
Pour répondre à cet enjeu, l’Alliance a formulé un projet concret de co-développement régional, qui prend la suite des réalisations déjà engagées au cours des 10 dernières années. Quelle est l’approche des concurrents de l’Alliance vis-à-vis de cette question décisive ? Celui qui parcourt les programmes et les professions de foi de Didier Robert, Jean-paul Virapoullé, ou d’Erick Magamootoo peut même douter que ceux-ci aient entendu parler de ce problème. On pourrait multiplier les exemples : quelles sont les solutions proposées par ces mêmes têtes de liste aux problèmes posés par l’arrêt prévisible des subventions sur la canne à sucre en 2014, ou encore, par le risque de réduction des fonds structurels européens lors de leurs renégociation la même année ?
Un seul programme commun : la casse
Dans tous les cas, la réponse saute aux yeux : ni les grandes formations, ni les outsiders des « petites » listes n’ accordent la moindre importance à ces enjeux qui vont peser sur le destin de l’industrie, des services, des planteurs, en un mot de l’économie et de la société réunionnaises. Le seul programme qu’affichent ces différents porte-parole est entièrement en négatif : on n’y parle pas de faire, mais de défaire ; on ne veut pas construire, mais démolir ; aucun n’a de projet, mais tous veulent interrompre ceux qui sont déjà lancés. A la casse, disent-ils donc d’une seule voix, le Tram-train, la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, l’énergie photovoltaïque, l’autosuffisance alimentaire etc. L’unité de ton est si saisissante, qu’on ne peut que se demander pourquoi ces dirigeants politiques n’ont pas uni leur forces et créé une "Alliance… pour la casse de la société et de l’environnement".
Geoffroy Géraud-Legros
Les médias réunionnais pris en otage
Comment communiquer lorsqu’on a rien à dire ? Au-delà de l’inflation verbale, l’absence de perspective politique pousse plusieurs candidats à fabriquer toutes sortes d’évènements, de coups de théâtre de pacotille, dans le seul but d’exister dans l’opinion.
Pour ne prendre que deux exemples dans une actualité qui —malheureusement — en regorge, on pourrait en premier lieu rappeler le raffut organisé par Mme Couapel-Sauret contre la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise (MCUR). Après une série de misérables mises en scènes dans les bureaux où se déroulait l’enquête publique, l’avocate avait déclaré de manière tonitruante avoir déposé « 3.000 » signatures d’opposants au projet.
La publication des résultats fait apparaître une réalité bien différente : sur un total d’environ 3.000 signatures recueillies, une majorité s’est exprimée en faveur de la réalisation de la MCUR. Sachant pertinemment la cause perdue, Fabienne Couapel-Sauret, aujourd’hui colistière de Didier Robert, a donc délibérément menti, en vue d’attirer l’attention des médias au profit d’une stratégie politique personnelle.
Plus récemment encore, l’affaire de l’ARAST a fourni un autre exemple de ce type de pratique : après plusieurs semaines de conflit où elle avait usé et abusé des médias pour se faire connaître, l’ancienne ARAST Valérie Bénard a mis à profit sa popularité pour se propulser elle aussi sur la liste du Député-maire du Tampon, où elle occupe une quatrième place très convoitée. A l’approche du scrutin régional, on peut craindre que ces tentatives d’utiliser les médias pour faire du sensationnel aux dépens de l’information continuent de plus belle…aux dépens de la véritable démocratie d’opinion à laquelle ont droit les Réunionnais.
GGL
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