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Conséquence de la suspension de l’éco-taxe
11 mars 2014, par
La suspension de l’eco-taxe remet en cause plus d’une centaine de projets de transport pour plus de 6 milliards d’investissements. Dans ces conditions de restriction budgétaire, la réalisation d’une route en mer apparaît bien comme une illusion.
16 projets de tramways, 52 bus à haut niveau de service, 2 métro, 5 téléphériques, 2 tram-train, 4 navettes maritimes ou fluviales, 6 projets multimodaux et 19 projets de mobilité durable : c’est le décompte d’une première liste qu’a dévoilé France-Info la semaine dernière. Tous ces projets sont remis en cause parce que le gouvernement a décidé de suspendre l’application de l’eco-taxe. Cet impôt devait rapporter dès cette année 900 millions d’euros. Sur cette somme, 750 millions devaient revenir à l’Agence de financement des infrastructures des transports de France.
"Libération" du 3 mars explique que l’Etat ne compensera qu’a hauteur de 320 millions. Il faut donc trouver ailleurs 430 millions d’euros pour démarrer les chantiers prévus cette année.
Ce sont 6 milliards d’investissements qui sont remis en cause. Faute d’éco-taxe, il est difficile de croire que les Régions, Départements ou Intercommunalités vont financer à la place de Paris le manque à gagner. Les collectivités sont confrontées à des restrictions justement imposées par l’État qui baisse ses subventions. Elles sont donc face à un double désengagement du pouvoir central.
Pour le moment, d’ores et déjà plusieurs projets prévus pour l’Outre-mer sont remis en cause. C’est tout d’abord le tramway de Guadeloupe. C’est aussi le cas de deux lignes de bus en Guyane. La Réunion n’est pas épargnée dans cette première liste. Car y figurent l’extension du TCSP de la CINOR vers l’Est, un itinéraire de bus du TCO entre La Possession et Le Port, le TCSP de Moufia à Saint-Denis, et l’aménagement pour les bus de l’entrée Ouest de Saint-Louis par la CIVIS.
Cette annonce intervient dans un contexte de restrictions budgétaires. Le gouvernement compte appliquer un plan d’économie de 50 milliards d’euros d’ici 2017. Il ponctionnera donc les services publics et aussi les dotations aux collectivités. De plus, un sondage publié la semaine dernière tente d’accréditer l’idée selon laquelle l’opinion adhère à ce plan : 70% des personnes interrogées approuvent les 50 milliards d’économies.
A deux semaines des municipales, c’est une bombe qui vient d’éclater. Ainsi quand le candidat socialiste à Saint-Denis promet la construction d’un téléphérique, comment va-t-il le financer ? Depuis l’arrivée au gouvernement de Victorin Lurel, ce dernier a été plusieurs fois accusé de privilégier les Antilles au détriment de La Réunion, alors que notre île représente la moitié de l’électorat de l’Outre-mer. Or, même la présence d’un Guadeloupéen dans un gouvernement ne constitue pas une assurance tout risque. La Guadeloupe n’est pas épargnée par le désengagement de l’Etat. Un projet aussi important qu’un tramway est remis en cause.
Combien vont alors peser les projets réunionnais dans les arbitrages ?
En tout état de cause, le projet de route en mer entre Saint-Denis et La Possession est de jour en jour de plus en plus indéfendable. Toutes les régions de France sont concernées par la remise en cause de multiples projets. Cela suscite une grande émotion dans les villes concernées. Les candidats de la majorité craignent d’y subir un vote sanction à cause de la décision du gouvernement.
Pendant ce temps, le projet de Didier Robert a déjà comme réputation en France d’être la route la plus chère de la République, alors qu’elle ne fait que doubler un itinéraire déjà existant. L’opinion en France pourra-t-elle accepter l’arrêt de nombreux chantiers et l’annonce du gaspillage de plusieurs milliards à La Réunion ?
Un aspect important à prendre en compte est l’annonce du prochain remaniement ministériel. Son objectif est un resserrement du gouvernement, donc une diminution du nombre de ministres. Dans ces conditions, se pose la question du maintien dans la nouvelle équipe d’un ministre des Outre-mer. Si le remaniement se confirme, alors la route en mer perdrait son soutien au gouvernement.
Rappelons qu’à la différence de tous les projets menacés aujourd’hui, celui du tram-train n’avait rien à voir dans son financement avec l’éco-taxe.
M.M.
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