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Vers les États généraux de l’Outre-mer —1—
9 avril 2009, par
Le coordonnateur national des États généraux arrive mardi à La Réunion. À Paris, les principaux partis politiques estiment que des changements profonds sont nécessaires. Ces changements seront-ils imposés de Paris ou seront-ils le résultat de propositions réunionnaises acceptées par Paris ? Les États généraux sont un moyen pour faire avancer des solutions réunionnaises à une situation réunionnaise spécifique.
Hier, un communiqué de la préfecture annonce la venue mardi prochain de Richard Samuel, coordonnateur national des Etats généraux de l’Outre-mer, et de Paul Girot de Langlade, responsable du projet pour La Réunion. Ils viennent prendre les contacts nécessaires à l’organisation des différents ateliers prévus. Cette information confirme l’imminence de l’ouverture des États généraux de l’Outre-mer.
Le 19 février dernier, Nicolas Sarkozy recevait les parlementaires de l’Outre-mer. Cette réunion faisait suite à l’amplification du mouvement social dans les départements d’outre-mer. Depuis le mois de novembre, les manifestations se succèdent et ne se limitent plus seulement à la question du prix des carburants. L’accord obtenu par les Guyanais pour une baisse de 50 centimes prévoit aussi des mesures pour favoriser l’emploi des jeunes notamment, ainsi qu’une reconnaissance par l’État de la nécessité de faire le point sur les dettes accumulées depuis le transfert aux collectivités de nouvelles compétences inscrites dans l’acte 2 de la décentralisation.
Les limites
C’est en janvier dernier que le mouvement social a franchi une étape supplémentaire avec le lancement de la grève générale en Guadeloupe, puis la création du Collectif du 5 février en Martinique, et la première réunion du COSPAR le lendemain. Désormais, les revendications touchent toutes les catégories de la population. Elles concernent non seulement la baisse des prix mais aussi la hausse des revenus, la lutte contre le chômage, ainsi que la construction et la réhabilitation de logements en nombre suffisants pour faire face à la demande et aux capacités contributives des familles.
Autant de demandes urgentes qui sont récurrentes depuis des décennies. Depuis l’abolition du statut colonial le 19 mars 1946, les gouvernements qui se sont succédé avaient pu tenter de désamorcer les crises en s’appuyant sur le refus d’appliquer la loi d’égalité dès le 1er janvier 1947. Parce que SMIC et les autres prestations sociales étaient inférieures à celles servies en France, les gouvernements se servaient de cette marge de manœuvre pour donner du pouvoir d’achat à la population. Mais à partir du moment où l’égalité est enfin obtenue, cette marge de manœuvre n’existe plus, alors que les problèmes du chômage, de la vie chère et du manque de logement sont toujours là.
Le système montre alors toutes ses limites.
La fin d’un cycle historique
Lors de la rencontre de l’Élysée, le président de la République souligne la fin d’un cycle historique, et réaffirme l’objectif du développement endogène par le biais de l’autonomie économique. Du côté du PS, c’est la proposition de la création d’un Commission pour l’Outre-mer. Les deux principaux partis parisiens convergent pour une remise à plat, et plus rien ne sera jamais comme avant. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les États généraux, ils sont la première étape vers des changements profonds. Ils fixent une perspective à plus long terme que la LODEOM ou les mesures urgentes indispensables obtenues ou restant à obtenir.
Devant cette proposition de Paris, de deux choses l’une. Les Réunionnais vont-ils saisir ce moment pour faire des propositions ou bien laisseront-ils Paris imposer une solution ?
Les acteurs réunionnais sont face à leurs responsabilités, il s’agit de trouver une solution qui suscite l’adhésion des masses populaires.
M.M.
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