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Après les démissions, un appel au boycott de la visite d’Yves Jégo
29 mars 2008, par
Après les défaites des 9 et 16 mars, après celle du 23 mars où une frange d’élus s’était autoproclamée majoritaire au Conseil général avec le résultat que cela a donné, après avoir mis la faute de leur échec sur tout le monde, ces élus persévèrent dans une attitude d’isolement. Qui est le conseiller politique qui a fait adopter une stratégie aussi suicidaire ? Le procès en responsabilité ne fait que commencer.
La visite d’Yves Jégo, nouveau secrétaire d’État à l’Outre-mer, a été boycottée par quelques élus. Après une série de défaite aux élections, et après avoir vu leur stratégie de prise de pouvoir au Conseil Général échouer, ils persistent dans une attitude d’isolement.
Ils croyaient pourtant bien faire en cherchant à faire monter la tension vis à vis du représentant du gouvernement. Pour ces élus, Yves Jégo est un des responsables de leur défaite. Mais cette nouvelle manœuvre a, comme les précédentes, à nouveau échoué. Résultat : ces élus n’ont jamais été aussi isolés qu’aujourd’hui. En effet, les propos du ministre ont en effet clarifié la situation. « Je ne suis pas là pour me mêler de la gestion politique. Je suis là au nom de l’intérêt général. Pas plus aujourd’hui qu’hier, je n’ai l’intention de rentrer dans les querelles de personnes », a-t-il dit, « j’ai vu effectivement qu’on me mettait en cause, je le déplore, parce que toutes ces mises en cause sont sans fondement ». Et de conclure : « je suis là pour travailler. Ma porte est ouverte »
Alors, qui ces élus vont-ils maintenant accuser ?
Le comble de l’ironie est qu’un autre élu, qui a essuyé une défaite historique le 16 mars, leur donne des leçons. En tout bon UDF qu’il était, Jean-Paul Virapoullé vient maintenant occuper le vide créé par l’attitude d’une frange d’élus “jusqu’au boutiste”.
Or, les seuls responsables de leur isolement, ce sont eux-mêmes. Et le procès en responsabilité ne fait que commencer. Qui est à l’origine de cette position sectaire ? Qui a réussi à imposer cette stratégie jusqu’au boutiste ? Qui est à l’initiative de cette tactique qui a piégé tout le monde au sein de l’UMP ? Malgré la réalité des chiffres, qui est le conseiller politique qui a fait adopter une stratégie aussi suicidaire ? Qui a décidé de ne pas reconduire la présidente UMP sortante du Conseil Général ? Les langues vont-elles se délier ?
L’opinion veut connaître les noms de ces émérites conseillers en stratégie politique.
M.M.
Vous avez une réponse ?
Si parmi nos lecteurs, certains connaissent la réponse à ces questions, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter. Rappelons que "Témoignages" n’était pas invité à la conférence de presse tenue par ces élus.
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Les œillères d’observateurs politiques
Dans leurs éditions d’hier, nos confrères ont été unanimes pour dire que le ministre a été accueilli par des maires et des élus du PS, du PCR ou de l’Alliance.
Une fois de plus, les observateurs politiques ont du mal à enlever leurs œillères. En effet, ce sont des élus de la République qui sont venus accueillir un ministre de la République. C’est une chose on ne peut plus normale.
A force de coller des étiquettes, ces observateurs oublient qu’il y avait aussi des élus centristes, MoDem, classés divers droite...
Jean-Paul Virapoullé a la mémoire courte
Aujourd’hui, le sénateur donne des leçons aux élus qui s’en prennent au secrétaire d’État à l’Outre-mer pour tenter d’expliquer leur défaite.
Chacun se rappelle qu’en 2004, Jean-Paul Virapoullé avait connu une lourde défaite électorale. Aux cantonales, les deux candidats qu’il soutenait à Saint-André avaient été battus par Eric Fruteau et Yvon Virapin. Et aux régionales, la liste sur laquelle figurait Jean-Paul Virapoullé avait été distancée par celle de l’Alliance, même à Saint-André.
Au soir de la défaite, Jean-Paul Virapoullé avait fait une déclaration devant tous les médias pour demander la tête de Brigitte Girardin, ministre de l’Outre-mer, jugée responsable de son échec.
A force de chercher à Paris la responsabilité de leur défaite, ces élus veulent s’exonérer de leur propre responsabilité.
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