
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Augmentation de la dette des USA
2 août 2011, par
Un accord a été passé sur le relèvement de la dette publique américaine dans la nuit de dimanche et devrait être adopté par le Congrès. La Maison Blanche espère que les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, et les démocrates au Sénat, s’accorderont, lors du vote, afin d’éviter un défaut de paiement aujourd’hui, mardi 2 août. Quant à la récession, elle a été plus forte qu’annoncée pour 2008 et 2009 selon de nouvelles études.
« Je veux annoncer que les responsables des deux partis dans les deux chambres ont trouvé un accord qui va réduire le déficit et éviter le défaut, un défaut qui aurait eu un effet dévastateur sur notre économie », a annoncé Barack Obama, après des semaines ardues de négociations.
Des concessions et promesses engagées.
Dans son discours télévisé de dimanche 31 juillet, le président américain a reconnu un échec, « est-ce que c’est le deal que j’aurais préféré ? Non ». De même pour le porte-parole des élus républicains à la Chambre des représentants, John Boehner, qui a avoué que « ce n’était pas le meilleur deal du monde ». Toutefois, le représentant des sénateurs démocrates, Harry Reid, a relativisé les choses, « les deux partis ont concédé plus de terrain qu’ils ne l’espéraient au départ, mais c’est l’essence du compromis, de la construction d’un consensus ».
Cet accord comprend le relèvement du plafond de la dette d’au moins 2.100 milliards de dollars jusqu’en 2013 avec deux étapes de réduction des dépenses : de 1.000 à 1.500 milliards de dollars de dépenses publiques agréées entre les négociateurs seraient coupés des budgets fédéraux sur les dix prochaines années, dont 350 milliards de baisses des dépenses de défense ; et une réduction supplémentaire des dépenses d’au moins 1.500 milliards de dollars sur les dix ans à venir devra être ensuite dégagée par une commission bipartisane du Congrès.
Cette commission remettra ses conclusions avant la fin novembre et le Congrès devra approuver ses recommandations, après amendements, avant la fin décembre. L’assurance-santé des retraités et des nécessiteux, appelée Medicare devrait être amputée de 4%, mais sans toucher aux droits des malades, de plus, les plans de retraite et de soutien aux handicapés (Social Security) ne devraient pas être modifié.
Concernant la pression fiscale, Barack Obama et ses conseillers ont insisté dimanche sur le fait qu’ils ne renonceraient pas. « En dépit de ce qu’ont avancé certains républicains, je crois que nous devons demander aux Américains les plus fortunés et aux plus grosses entreprises de payer leur juste contribution en renonçant à des déductions d’impôts et à des exonérations spéciales », a-t-il déclaré lors de son allocution.
Le gouvernement a donc décidé de ne pas augmenter les impôts, notamment pour les contribuables les plus aisés, bien qu’exigés par la gauche du parti démocrate. De leur côté, les conservateurs du Tea Party pensent que les coupes budgétaires ne sont pas suffisamment draconiennes. Michelle Bachmann, représentante du Minnesota et candidate à la primaire républicaine, a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne votera pas en faveur du plan négocié, « dépensant trop et ne coupant pas assez ».
La faiblesse de l’économie américaine
Le rapport du ministère du Commerce publié vendredi 29 juillet a dû influencer les négociations qui se sont tenues le week-end dernier sur la dette. Ce rapport met en évidence les fragilités de l’économie américaine. « Une économie faible ne va rendre que plus difficiles les décisions à prendre sur le budget et amoindrit le bien-fondé d’une cure d’austérité », estime Nariman Behravesh, chef économiste de IHS.
Le PIB américain a augmenté de 1,3% au deuxième trimestre en rythme annualisé, grâce aux investissements des entreprises (+0,7%), les dépenses du Pentagone (+0,4%) et le commerce extérieur (+0,6%). Auparavant, tenu par la consommation des ménages, celui-ci ne représente plus que +0,1%. Cela s’explique par l’indice de confiance des consommateurs établis par Reuters/Université du Michigan, qui a chuté de 71,5 en juin à 63,8 en juillet. Selon cet indice, huit foyers sur dix n’attendent aucune amélioration de leur situation financière dans l’année à venir. Cependant, la faiblesse de la croissance du PIB compromet les créations d’emplois alors que le taux chômage atteint 9,2%.
Selon les chiffres des trois dernières années du PIB américain mettent en évidence que la récession a été plus profonde que prévu. Selon, les données fournies par "Le Monde", le quatrième trimestre 2008 a été révisé à -8,9% contre -6,8% auparavant, et le premier trimestre de 2009 a été rajusté à -6,7% contre -4,9%. Au final, le PIB de 2008 s’est contracté de -0,3% et celui de 2009 de -3,5%. « Ce qui était déjà la pire récession enregistrée depuis que les estimations trimestrielles ont commencé à être publiées en 1947 est maintenant encore plus grave », a commenté vendredi 29 juillet, Austan Goolsbee, le conseiller économique de Barack Obama.
Céline Tabou
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