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Histoire de sondages
2 juin 2006
À un an de la présidentielle, les résultats des enquêtes d’opinion font-ils tourner les têtes ?
Les récentes déclarations de candidats potentiels à la prochaine présidentielle montre une dérive inquiétante. Elle s’appuie sur une importance excessive accordée aux sondages d’opinion.
À un an de l’élection présidentielle, les différents partis susceptibles de présenter des candidats préparent leur programme. Ce document constitue la synthèse des propositions des membres de ce parti. Il est ensuite validé ou pas par les adhérents de ce parti. C’est ensuite le candidat à l’élection présidentielle qui a la responsabilité de porter ce projet pendant la campagne, de défendre ce qui peut être un programme de gouvernement pour au moins cinq années.
Mais voici que certains vont à contre-courant de cette règle de fonctionnement de la démocratie. Se sentant investi d’on ne sait quelle responsabilité, ils n’hésitent pas à prendre position sur des sujets de société qui font l’actualité immédiate. Ces déclarations à chaud livrent à l’opinion un point de vue personnel. Mais est-ce le point de vue du parti auquel adhère cette personne que beaucoup voient comme candidat à l’élection présidentielle ?
Confusion
Cette démarche individuelle entretient la confusion, et ne respecte pas la démocratie. Pendant qu’un parti tente d’élaborer un programme issu d’une réflexion collective qui se fixe comme objectif de rassembler, un de ses membres compromet toute une stratégie par une prise de position que l’on peut interpréter comme celle de ce parti, alors que rien ne le prouve.
Cette confusion s’entretient par une trop grande place apportée aux sondages. Ces derniers sont notamment utilisés pour tenter d’évaluer la cote de popularité des responsables politiques. Daté des 22 et 23 mai derniers et publié mercredi dans “le Figaro Magazine”, celui réalisé par la SOFRES a été réalisé auprès de 1.000 personnes, il a été abondamment commenté avec à la clé des sentences hâtives. Pourtant, pour le besoin de cette enquête, un millier d’électeurs potentiels ont dit à visage découvert à un sondeur quel est le responsable politique qui a le plus de crédit à leurs yeux. On ne demande pas par exemple quel est le parti qui est le plus susceptible de mettre en œuvre un programme pour sortir de la crise.
Quelle légitimité ?
Le sondage est une collecte d’informations et n’a rien à voir avec une élection : pas de bulletin de vote, pas d’isoloir, pas d’urne, et finalement pas de conséquence puisqu’en démocratie, ce n’est pas le résultat d’un sondage qui doit conditionner l’orientation politique d’un pays. Ce qui engage l’avenir d’un pays, c’est la décision prise par le vote du peuple à qui plusieurs options sont proposées dans le cadre d’une élection au suffrage universel. Et au-delà des personnes, les électeurs décident d’un programme, porté par un ou plusieurs représentants d’un mouvement politique.
Mais la pré-campagne électorale confirme une dérive inquiétante pour la démocratie. Des responsables politiques se trouvent propulsés en tête de plusieurs sondages. Ils pensent que cela leur procure une légitimité pour s’exprimer sur les sujets qui seront probablement ceux sur lesquels se détermineront les électeurs. Ils agissent dans ce sens, avec le risque de compromettre la stratégie de leur parti. Que pourront alors penser les électeurs si le programme qui leur est soumis ne propose pas les mêmes solutions que celles prônées un an plus tôt par celui qui va peut-être le défendre ? C’est en tout cas une démarche bien cavalière, qui ne renforce pas la démocratie.
Manuel Marchal
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