Fournitures scolaires

Un ballon d’oxygène pour les parents de lycéens

28 juin 2004

La rencontre d’hier avec le président de la Région a été l’occasion pour Raymond Mollard, vice-président, de rappeler l’urgence de la mesure à adopter s’agissant des fournitures scolaires des élèves du second degré et pour le cas des livres qui représentent un investissement important pour les familles. Il fallait agir pour cette année.

Au même titre que l’enseignement se doit d’être gratuit et obligatoire, le problème des livres scolaires a été reconnu par l’ensemble des présidents de Régions de France. S’agissant du primaire ou du collège, l’État assume ses responsabilités. Malheureusement il n’en est pas de même pour les lycéens, 40.000 à La Réunion. "Le droit à la gratuité des fournitures scolaires n’est pas respecté", souligne Raymond Mollard.
C’est après une large concertation soutenue par le Rectorat, avec les parents d’élèves, les proviseurs et les associations, et après de multiples enquêtes pour estimer le coût d’une telle contribution, que le vice-président a pu proposer que la Région participe à hauteur de 50% à la location des livres. Ces 50% pour 40.000 élèves représentent une somme importante qu’il fallait débloquer au plus tôt pour qu’à cette rentrée, début du mois d’août, les parents d’élèves puissent bénéficier du soutien attendu.
Il fallait donc "une procédure rapide, simple, dans le respect des lois, et qui ne bouscule pas les pratiques actuelles", à savoir le travail des associations en charge des locations de livres et les procédures en cours dans les établissements avec la gestion administrative des stocks de manuels scolaires. Ainsi, des bons seront envoyés au futurs lycéens, sans condition de ressources, tous établissements confondus, publics et privés, qu’ils transmettront aux associations et qui elles-même les feront parvenir à la Région. Pour les familles dont les enfants sont d’âges suffisamment rapprochés pour se faire suivre les livres, ce bon permettra d’acheter du matériel périscolaire dans les librairies, signataires prochainement d’une convention avec la collectivité. "Il nous faut trouver un équilibre dans des relations renforcées", précise Raymond Mollard qui parle encore d’une mesure qui sera fluidifiée et améliorée dans le temps.

Estéfany


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus