7EME CONGRES DU PCR

Un congrès « pour faire avancer les grandes causes du peuple réunionnais »

6 décembre 2010, par Edith Poulbassia

“Témoignages” a interrogé des délégués sur le bilan qu’ils font de ce 7ème congrès du Parti communiste réunionnais.

• Brigitte Malet
« Je retiens de ce congrès l’esprit de camaraderie, un désir de continuer les grands projets. Ce n’est pas de l’utopie. On sent qu’on se resserre et qu’on a redéfini une ligne de conduite. Ce congrès est presque une école de la vie politique. J’ai retenu que lorsqu’on est communiste, il faut agir partout, dans la fraternité et la diversité ».

• Virgil Rustan
« Ces quelques jours ont été enrichissants pour notre parti, et à travers ce congrès, c’est la continuité de la lutte, des objectifs que l’on s’est fixé qui s’expriment, c’est-à-dire mettre les Réunionnais en l’air grâce au développement du pays et au travail, leur rendre donc la dignité. Pour moi, c’est un congrès de cohésion, d’accord sur la stratégie. A travers ce congrès, ce sont de nouvelles perspectives de lutte qui nous attendent, au-delà des élections cantonales ».

• Lucien Biedinger
Lucien est venu à vélo à ce congrès, une façon pour lui de mettre en pratique le développement durable prôné par le PCR. Ce qu’il retient de ce congrès : « D’abord, l’ambiance très chaleureuse, dynamique, militante. La qualité et la justesse des analyses de la situation dans le monde comme à La Réunion, ainsi que les perspectives tracées par les responsables. Il s’agit d’un congrès pour faire avancer les grandes causes du peuple réunionnais et des autres peuples. J’ai apprécié la qualité des débats autour de ces analyses et ces propositions. Des débats très riches, constructifs qui ont renforcé l’unité des communistes réunionnais pour les luttes à venir ».

• Patrice Boyer
« Pour moi, c’est un congrès de remobilisation, de questionnement et d’adaptation à la situation critique de La Réunion, notamment le chômage, le manque de logement, l’illettrisme. Une adaptation du fonctionnement du parti et une mobilisation pour l’avenir de La Réunion. Le PCR est le plus grand parti de La Réunion, ancré dans sa terre natale. Il doit avoir la capacité à se mettre en ordre de marche, en cohérence avec la société réunionnaise, notamment les aspirations de la jeunesse ».

• Éric Fruteau
Pour Éric Fruteau, il était important lors de ce congrès de rappeler le travail accompli par le PCR, d’autant plus que des militants nous ont quittés. Il pense notamment à Laurent Vergès, Lucet Langenier, Arry Payet et à d’autres militants de Saint-André. « Les grandes lois sociales, l’égalité, la reconnaissance du maloya, la lutte contre la fraude électorale... » sont le résultat de ce militantisme. Et Éric Fruteau d’ajouter : « Sur cette base historique, il faut construire l’avenir pour la jeunesse et il nous faut aussi un parti moderne dans son intervention, dans son fonctionnement, capable de faire son autocritique pour progresser encore et répondre à l’évolution de notre société. C’est tout le mal que je souhaite à ce parti ».

• Robert Nativel
De ce congrès, Robert Nativel retient « de bonnes résolutions, une envie de faire avancer notre parti, de construire une ligne de conduite pour le PCR. La population a besoin de se reconnaître dans les vraies valeurs, c’est-à-dire l’honnêteté, le partage. Des valeurs défendues depuis des années, mais il faut leur redonner un second souffle pour que la jeunesse se reconnaisse à travers ce parti. Il y a donc la nécessité de rajeunir nos cadres, avec des personnalités compétentes et dynamiques, sans faire de procès d’intention à qui que ce soit ».

Texte et photos Édith Poulbassia

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