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Visite du ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la recherche à l’Université
19 mai 2006
Hier se tenait le débat Université-Emploi à l’amphithéâtre Genevaux au Moufia. Débuté en présence du ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la recherche, François Goulard, ce débat qui durera 3 jours entend pallier le manque d’adéquation entre les formations dispensées dans les universités et le marché de l’emploi.
La crise du CPE (Contrat première embauche) est encore dans les esprits. Serge Svizzero, président de l’Université de La Réunion, n’a pas manqué d’y faire allusion. "50% de chômage chez les jeunes à La Réunion, c’est un chiffre qui fait peur", dit-il après au ministre, en expliquant toute l’importance de la tenue d’un tel débat à La Réunion. Pour l’heure, il faut dire que ce débat n’a pas superbement mobilisé les jeunes voués au chômage. En effet, à peine une cinquantaine d’étudiants était réunie dans l’amphithéâtre. Trois grands thèmes seront explorés durant ces 3 jours de débat : "l’orientation, l’information et l’insertion professionnelle", "la professionnalisation des études dans le cadre du cursus Licence-Master-Doctorat (NDLR - LMD)", "L’apprentissage et le développement de l’alternance".
Pour le premier thème, le ministre François Goulard relevait tous les efforts faits dans ce sens pour répondre au marché, tout en envisageant les défis qui attendent l’université française. Il note toutefois qu’il faut encore faire mieux. "Ces formations doivent être plus articulées autour des potentialités du marché de l’emploi", déclare-t-il. Il enregistre les lacunes du dispositif LMD, et évoquera "ce qui ne va pas", c’est-à-dire un taux d’échecs beaucoup trop important en première année. "Comparé à certains pays européens, c’est une particularité française", poursuivra-t-il.
L’orientation en question
Même si l’étudiant profite aujourd’hui d’un guichet unique pour son orientation, guichet nommé "portail étudiant", il est important de souligner le problème de communication sur les filières, et cela de manière générale. Le portail étudiant est certes nécessaire, pour que l’étudiant sache quelles sont les différentes formations proposées dans les universités françaises, mais aussi les débouchés de la filière choisie par l’étudiant au sortir d’un cursus long et onéreux. "L’orientation est un sujet majeur", déclarera François Goulard, qui note que la création d’un portail étudiant est l’expression de la transparence des universités sur les facultés d’embauche de tel ou tel secteur d’activité. Notons que la première séance de ce débat a permis de mettre en exergue l’information et l’orientation vers et à l’université, d’apprécier les relations existantes ou n’existant pas entre l’université et les entreprises. Le ministre proposait d’étendre les heures de stages. Demain et lundi, toujours à l’amphi Genevaux, les participants traiteront des 2 autres thèmes. Une synthèse de ces débats sera transmise à Patrick Hetzel, recteur de l’Académie de Limoges, président de la Commission du débat national Université-Emploi. Le rapport définitif des travaux de la Commission sera disponible en octobre 2006. Nous connaissons l’adage "pandan s’tan-là, kabri i manz salad". Le débat est important et prépondérant. Les étudiants, eux, attendent un mieux-être pendant leurs études. À quand les États généraux sur la vie estudiantine ? Pour qu’ils définissent leur avenir, il prime qu’ils disposent de moyens de travail...
Bbj
Une brève manifestation pour le ministre
Dans la lutte syndicale, il faut croire au miracle. Quand les militants de la CGTR se font confisquer à l’aéroport leur matériel syndical, ceux de l’UNSA font muter un chef de service. Le président de l’Université de La Réunion, Serge Svizzero, d’un naturel peu enclin à négocier avec les dissidents, a adressé un mail à une poignée de grévistes qui souhaitaient accueillir le ministre François Goulard. Ils dénonçaient des faits de harcèlement moral depuis 6 mois et sollicitaient l’autorité universitaire afin de résoudre ce problème relationnel nuisible. À 13 heures 51, soit près d’une heure avant l’arrivée du ministre, une solution est enfin parvenue aux grévistes. Le chef de service incriminé fera l’objet, à compter du 1er juin 2006, d’un déplacement géographique. Qui mérite les remerciements ? Le président de l’Université ? ou le ministre de passage ?
Bbj
Une motion et une lettre adressées à François Goulard par les étudiants
Le ministre François Goulard aura été sollicité pour sa première venue à l’île de La Réunion. Regroupés au sein du collectif des Attachés temporaires d’enseignement et de recherche (ATER) et des doctorants de l’Université de La Réunion, des jeunes chercheurs ont alerté le ministre "sur la situation précaire des agents non titulaires des universités des DOM (ATER, lecteurs, chargés de cours, vacataires et moniteurs)". Le collectif récuse le fait que "pour un même emploi, 2 personnes seront rémunérées avec une différence de 53%, baisse correspondant à la perte salariale lors du transfert d’un poste ATER du budget de l’État vers le budget de l’Université". Ainsi, un Bac+8, enseignant à l’université, percevra 1.150 euros net mensuel.
Les représentants étudiants des conseils centraux de l’Université de La Réunion remettront quant à eux une motion, dénonçant les exactions du président de l’Université, et sa politique pour l’université. Cette motion fait état au ministre de listes noires réalisées par des services de relations internationales d’universités européennes. Cette liste indique aux étudiants étrangers les professeurs vers qui il ne faut pas s’orienter pour des études à La Réunion. Nous attendons. Et la motion de préciser : "Nous sommes devant un constat simple, l’étudiant ne fait pas ce qu’il aime, il entre dans un diplôme pour éviter des enseignants, l’étudiant ne choisit plus". À bon entendeur...
Bbj
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