
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Après le Brexit
27 juin 2016
BREXIT. Ma réaction se veut cohérente avec celle que j’ai pu exprimer depuis plusieurs mois et qui va dans le sens d’un nouveau modèle pour l’Europe. Bien qu’il nous faille respecter les choix exprimés par les Anglais, le Brexit n’est pas un acte isolé. D’autres faits partout en Europe (en Grèce, en Espagne, en Italie, au Danemark, en Autriche,…) nous montrent que les peuples sont asphyxiés et demandent une réorientation des politiques publiques portées jusqu’alors par les partis traditionnels en France ou en Europe. Les choses doivent bouger et nous ne pouvons plus agir avec les mêmes recettes. Les « vieux » partis politiques (ceux-là même qui sont à l’origine de cette politique impopulaire et qui ont boudé l’expression démocratique du peuple en 2005 pour le NON à la constitution élaborée par M. Valéry Giscard d’Estaing) doivent se remettre en question et mesurer leur responsabilité face à cette actualité de défiance vis-à-vis des institutions européennes. Longtemps nous prônions une réorientation de cette politique dictée par les finances ou la technocratie, elle-même coupée des réalités misérables des peuples qui constituent l’Union Européenne. La politique austère et rigoriste, menée depuis ces dernières années, a eu un effet néfaste pour les populations. Or l’Union Européenne gagnerait à changer d’orientation. Il y a comme un frémissement citoyen qui nous pousse à innover pour juguler l’euroscepticisme (je rappelle volontiers le faible taux de participation aux élections européennes de 2014 dans notre circonscription électorale : 19 % d’exprimés et le Député élu avec 4,4 % des inscrits dans notre île) et les discours extrémistes qui y sont parfois associés. Comment sortir des dénis de démocratie répétitifs et entendre les cris populaires qui gémissent depuis 2012 ?
Alors nos gouvernants doivent profiter des prochaines échéances pour proposer un autre projet que celui dicté par le monde des finances. L’exécutif doit impérativement repenser son projet dans un sens plus participatif et respectueux de la démocratie. Nous ne pourrons poursuivre sur une voie qui ne tienne pas compte de la réalité sociale et humaine des peuples ; de cette réalité de pauvreté et de précarité grandissante ; de cette évidence de fragmentation et de morcellement sociétal.
Pour inhiber la montée des nationalismes, l’Europe et la France doivent donc s’entendre sur un projet plus solidaire et de progrès social qui profiterait à l’ensemble du territoire national.
A La Réunion, plaider pour une autre politique, plus adaptée est une nécessité pour l’avenir. L’Union Européenne et l’Etat doivent nous permettre cette double intégration à l’Europe et à notre environnement géographique. Car dans les outremers et particulièrement à La Réunion (malgré l’apport des 70 ans de départementalisation) les inégalités sont exacerbées et les conséquences d’une politique rigoriste d’autant.
Ne rien faire serait faire le jeu de l’indifférence, de l’abstentionnisme mais aussi celui de l’extrême droite et du libéralisme. Les signaux électoraux (les échecs de la gauche lors des municipales, européennes, sénatoriales, départementales et régionales) envoyés à l’exécutif « socialiste » doivent être entendus. S’il est peut-être trop tard pour cette mandature, il est grand temps que les postulants s’activent à repenser l’Europe, et aux projets ajustés aux réalités de terrain, un dessein qui redonnera un sens à l’action politique au service des peuples. Une nouvelle dimension qui tienne compte que le monde a changé, qui considère les mutations internationales ainsi que les évolutions démographiques, climatiques, économiques et commerciales qui inscriront la planète dans une ère nouvelle et dans d’autres modes de gouvernance mondiale. Il faut donc repenser le modèle de société et de développement. Il faut réinventer la démocratie à tous les échelons afin de tenir compte de l’expression citoyenne.
Ces innovations peuvent-elles être portées par les partis traditionnels, ceux-là mêmes qui nous enterrent dans une orientation imposée, décriée et non voulue ? Permettez-moi d’en douter !
Alors camarades il ne s’agit pas de se laisser abattre. Redoublons d’efforts pour proposer un nouveau projet démocratique et populaire pour l’Europe, pour la France et pour La Réunion. Ensemble, agissons pour que demain soit meilleur pour tous !
Eric Fruteau
Demain La Réunion
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)