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Face à l’aggravation de la crise
20 novembre 2008, par
La récession commence à toucher le monde, et en particulier la France et l’Europe. Du fait du ralentissement économique, beaucoup de catégories risquent d’être touchées par la crise, et elles voudront faire entendre de justes revendications. A ce contexte s’ajoute des rendez-vous inévitables. La conjonction de ces faits peut aboutir à un mouvement social. Comment alors préserver l’intérêt général face au risque de montée des corporatismes ?
Lundi soir, l’Assemblée a voté en première lecture de nouvelles règles pour la défiscalisation. Ces dernières risquent de déboucher sur une baisse des investissements productifs, et de la construction de logements, à La Réunion.
Des milliers d’emplois sont donc en jeu, et la survie de nombreuses entreprises. Dans le BTP, la crise frappe déjà. Des permis de construire refusés par l’Etat parce que des réseaux d’assainissement ne sont pas aujourd’hui aux normes européennes, des chantiers repoussés ou abandonnés, et le manque de lisibilité pour les investisseurs : cela a entraîné une perte de plusieurs centaines de millions d’euros de chiffres d’affaires dans ce secteur.
Comment alors agir pour préserver ce secteur, tout en faisant avancer l’intérêt général ?
Les socioprofessionnels ont interpellé l’Etat, à l’occasion d’une manifestation sans précédent devant la Préfecture le 8 octobre dernier. Un peu plus d’un mois plus tard, le 12 novembre au Conseil général, les acteurs économiques ont défini avec les élus des collectivités locales une stratégie pour faire face à la crise : créer une cellule de crise pour anticiper, proposer et informer la population ; sortir tous les projets le plus vite possible afin de préserver au moins l’activité. C’est une manière de régler les problèmes en faisant avancer l’intérêt général.
Bientôt l’APE
Deux jours avant cette rencontre du Conseil général, un mouvement social de patrons d’un secteur économique prenait fin. Il a été marqué par un blocage annoncé et réalisé de toute l’économie, sans que l’autorité publique n’intervienne pour faire cesser cette prise d’otage, ni le blocus de la Région.
C’est une autre manière de régler le problème.
Mais La Réunion va être confrontée à une série de rendez-vous inévitables : réforme de la défiscalisation, accords de partenariat économique, avenir incertain pour l’octroi de mer, interrogations sur les futurs programmes européens d’investissements et sur le prochain règlement sucrier.
Prenons l’exemple des APE. Ils sont le résultat des injonctions de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui veut imposer au monde le libre-échange comme système de relations économiques dominant. Cette déclinaison du marché unique mondial à La Réunion, elle est déjà mise en place depuis le 1er janvier dernier, date d’application de l’accord intermédiaire préparant les APE.
Préserver la cohésion sociale
Ce libre-échange signifie la mise en concurrence des producteurs réunionnais avec ceux des pays voisins. Cela ne peut que susciter des craintes légitimes, traduites en juste revendications. Va-t-on alors voir ces producteurs prendre 800.000 Réunionnais en otage, et faire le siège de la Région pour exiger de la collectivité qu’elle change les règles de l’OMC ?
Cela amène à constater deux choses.
Tout d’abord, on voit toute la portée des décisions prises et des propos tenus par le représentant de l’État lors du conflit sur le prix des carburants payé par les transporteurs. C’est un grave précédent dans un contexte d’aggravation de la situation.
Ensuite, plus que jamais, la solution passe par le rassemblement des Réunionnais autour d’un objectif : sauver tout le monde. C’est la seule façon de préserver la cohésion de notre société, condition essentielle pour aller vers le développement durable et solidaire du pays.
Manuel Marchal
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