Après le premier tour de la présidentielle

Un prochain quinquennat consacré aux luttes sociales

27 avril 2017, par Jean

Les deux partis dit “dominants” de la Ve République sortent discrédités de l’élection présidentielle, ne laissant le choix au second tour qu’entre le pire et le moins pire.

Sur plusieurs panneaux d’affichage, les affiches Fillon étaient ainsi détournées.

Ce détournement était à l’entrée d’un bureau de Saint-Louis.

Mais la meilleure des réponses a été celle des bulletins de vote : François Fillon, pourtant soutenu par les maires des plus importantes communes de La Réunion, termine 3e à 25.000 voix de retard sur le 1er, Jean-Luc Mélenchon.

L’un, François Fillon, du fait de sa turpitude et reniant la parole donnée, s’est maintenu pour tenter d’ échapper aux poursuites pénales préférant ainsi suicider son parti.

L’autre, Benoît Hamon, du fait de l’inconséquence de ses concurrents reniant la parole donnée à l’issue de la primaire, paye cher cette déloyauté et son parti est en ruines.

Ces deux exemples de déloyauté sont la marque de la profonde crise morale qui a profondément discrédité les deux partis dits “dominants” de la Ve République. Ces deux écuries présidentielles se sont précipités (et nous ont précipités) dans l’abîme en s’acharnant — occupés qu’ils étaient aux délices de leurs dérisoires combines et querelles de places — à tuer toute alternative politique, faisant ainsi, chaque jour un peu plus, le lit du FN.

Et c’est ainsi qu’il nous est proposé un non-choix entre le pire et l’un peu moins pire. Un quinquennat dont nous sommes nombreux à penser qu’il devra être tout entier consacré aux luttes sociales afin d’empêcher que le prochain — moins pire ? — titulaire ne détruise encore un peu plus ce qu’il subsiste d’Égalité et de Fraternité-Solidarité républicaine.

Jean

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